Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 09:49

Ce mot est vraiment entré dans ma vie tout récemment. Jusque là, je ne le connaissais pas. Ou plutôt je l'ignorais.

Une première porte s'est ouverte avec la découverte et l'étude du livre de Lise Bourbeau "les cinq blessures qui empêchent d'être soi-même". Etude qui s'inscrit dans ma forrmation au troisième degré reiki. 

La porte s'est un peu plus ouverte avec la découverte de la médiation, une pratique qui m'interpèle depuis quelque temps et dont j'ai le conviction qu'elle fait partie de "relations humaines autrement". Cette dernière expérience a déclenché une réaction violente chez moi. Quoi, de la souffrance?! Je n'en veux pas merci. Reprenez ce vilain mot et fichez moi la paix! Je ne veux pas aller voir l'écho qu'il fait chez moi. Je ne veux pas aller voir à qui ni à quoi il me renvoie.

Mais pour sortir de l'état dans lequel cette expérience m'avait plongée, j'ai bien été obligée d'aller voir...

Quelques semaines plus tard, je me rends compte que ce mot fait partie désormais de mon vocabulaire. Il a "ouvert une vanne" en m'amenant à regarder ma souffrance. Et l'importance de lui permettre de s'exprimer (en parole et ou en pleurs qui dans les deux cas permettent d'évacuer), de l'accueillir et de la reconnaitre. Sans jugement. 

Petit à petit, il m'ouvre aussi à une vision plus large et une meilleure compréhension de l'humain et des relations humaines. Parce qu'il me permet de mieux voir et de mieux accepter la souffrance de l'autre.

C'est un peu comme si je sortais de ma grotte ou que je me réveillais d'un long sommeil. 

La souffrance amène à mettre en place des fonctionnements que chacun bâti en réaction, pour se protéger. Mais qui ne rendent pas heureux au fond, parce qu'ils ne nous correspondent pas vraiment. Elle alimente aussi des peurs qui empêchent de vivre pleinement sa vie et d'être heureux.

Aujourd'hui, je comprends l'importance de ce mot. Et il marque un tournant important dans un changement de relation à moi, aux autres, et à mon environnement.

Regarder ma souffrance me permet d'en sortir, de m'alléger petit à petit, de sortir de ma bulle et d'une forme d'enfermement mis en place pour me protéger. La regarder me permet de ne plus en avoir peur et d'arrêter de mettre en place des parades pour éviter de revivre des situations qui m'ont fait souffrir enfant. Pour mettre à la place des comportements d'adulte responsable, qui saura gérer aujourd'hui les situations qui se présentent. Pour rentrer dans plus de transparence, de douceur, de sincérité, de joie, d'écoute, de bienveillance. Avec les autres et avant tout avec moi.

Parce qu'être mieux avec soi-même, c'est pour moi le premier pas pour être mieux avec et au milieu des autres.

 

pain.jpg

 

Autre article sur le sujet

Souffrance au travail, parlez-en

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 16:50

Il m'arrive encore de tomber accidentellement sur le JT, quand la télé est branchée à ce moment là et que je n'ai pas fait attention à l'heure. Ce fut le cas hier midi, au 13h15 de Laurent DELAHOUSSE sur France 2.

J'allais zapper quand les premières phrases de "Carnet d'Utopies" m'ont retenues.

Et si la crise était une opportunité, d'essayer autre chose?

Je n'aime pas toujours le style de Michel MONPONTET, mais j'aime bien le voyage auquel il nous invite. A la découverte d'initiatives et de projets de personnes qui souhaitent vivre autrement, à leur échelle.

Des utopistes? Non, puisqu'ils ont mis en oeuvre leurs idées, qu'elles fonctionnent et quelles sont bien ancrées dans le réel, dans le quotidien. 

Vous avez quelques jours pour visionner la vidéo vous pouvez suivre ce lien.

Bon dimanche sous la neige, depuis Paname Mont Blanc!

6d89d58e62fe11e2b93522000a1f96b2 7

Partager cet article
Repost0
16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 11:16

Chaque trimestre amène un mot particulier à travailler : cette fois-ci, c'est communication. Tiens, mais pourquoi donc!? J'aime bien parler, pas de problème. Oui mais voilà, parler, ce n'est pas forcément communiquer.

Depuis quelques semaines que je mets plus de conscience sur la communication, je me rends compte combien c'est un exercice difficile pour moi.

La première chose, c'est de réussir à exprimer, sans peur :

- mes pensées et mes émotions. En me regardant faire, je vois combien je planque et je lisse mes états sous des "ca va, oui oui ca va" de façade. Alors que ça ne va pas ou que je sens que quelque chose ne va pas avec mon interlocuteur;

- mes demandes. Demande d'aide, de conseil, d'informations. C'est hypra difficile à faire, et ça, même quand mon entourage me tend des perches énoooooooormisimes. Oui, mais non, je vais déranger, je vais abuser...Du coup, insconsciemment, je me mets dans l'attente que la personne en face entende et comprenne ma demande (bonjour la manipulation au passage - gloups!). Ou bien je me dis "bon, la prochaine fois, je lui demande"; la prochaine fois je n'y arrive toujours mais je l'ai dans un coin de ma tête et ça fait que je ne suis pas 100% présente à la conversation et au moment que je suis en train de vivre;

- mes envies. Ou j'ai envie, non je n'ai pas envie. Au lieu du "peut-être, pourquoi pas, on verra" de celle qui n'assume pas, qui veut ménager tout le monde et faire plaisir;

- mes idées et mes valeurs, sans avoir peur du jugement des autres, sans chercher à faire plaisir et à se fondre dans la masse.

La deuxième chose, c'est de réussir à les dire :

- au bon moment; celui qui convient aux deux personnes - celui qui a quelque chose à dire et celui qui va l'entendre. Et non pas à l'arrache, entre deux portes, en se disant "ouf, c'est bon je l'ai dit!";

- en utilisant les bons mots;

- en étant calme et posée;

- sans en faire des tonnes, rentrer dans des milliards de détails, explications, justifications. Droit au but, avec simplicité, tact et douceur; 

- en restant consciente que la communication est un échange, et que je dois aussi rester attentive à laisser l'autre s'exprimer, à écouter, à entendre, et accepter ce que je reçois en retour.

J'ai pris pour habitude, depuis toute petite, de lisser, me taire, ne rien demander : je pensais qu'ainsi, je serais accepter et aimer. Et qu'alors, je ne serais peut-être plus abandonnée.

Je n'avais pas conscience que se faisant, je crée et j'entretiens des situations ou les incompréhensions et non-dits s'accumulent, créant ainsi un malaise diffus mais palpable. Qui s'accentue au fil du temps si personne ne communique. Les relations ne sont alors plus/pas fluides, quelque chose bloque. Et puis un jour, soit ça explose dans une grosse colère que personne ne comprend; soit c'est la fuite. Quoiqu'il en soit, cela laisse toujours un malaise et une impression d'inachevé.

Et j'ai enfin compris que je n'avais plus envie de vivre les relations humaines de cette façon. J'ai du boulot pour me déprogrammer, mais j'expérimente de plus en plus ce que peuvent être des relations humaines simples, sincères et fluides. Et franchement, ça change la vie!

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 12:50

L'aventure Incredible Edible a commencé  en 2008 à Todmorden, une ville du nord de l'Angleterre frappée par la désindustrialisation. L'initiative d'origine de quelques habitants, toute simple : installer des potagers gratuits dans la ville. Ceux qui le souhaitent plantent des fruits et légumes dans des bacs installés sur des petits espaces privés dans la ville et les mettent gratuitement à disposition des habitants une fois qu'ils sont murs.

2381.jpgsite Incredible Edible Todmorden

La vidéo explique bien comment le phénomène a commencé et comment il s'est développé. Elle montre surtout ce qu'il a permis de changer et développer en parallèle  dans le quotidien des habitants, et ce qu'il apporte à chacun depuis qu'il existe : un nouvel état d'esprit, une attention particulière portée à la nourriture, la joie de donner et de partager, les répercussions sur l'éducation des enfants...

Lentement, l'idée chemine dans d'autres pays, dont la France.

Dans un article paru dans le Parisien d'hier (ça sert d'aller prendre son café au comptoir d'un troquet!), l'un de ceux qui relaie l'expérience en France explique, entre autre, les réticences des élus de sa commune au début. Et comment, malgré tout, il a réussi, avec succès, à lancer le mouvement : "Pour réussir l'expérience, il faut commencer par un mouvement ascendant à partir d'initiatives de citoyens motivés, depuis les espaces privés ouverts en bordure des espaces publics, en respect des règles. Puis, on tente de rallier le conseil municipal pour ouvrir l'espace public aux bacs". F. Rouillay

Un nouvel exemple qui illustre bien que chacun peut mettre en place le changement qu'il veut voir dans le monde, à son propre niveau. 

 

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 08:26

Pendant ma retraite normande, j'ai poussé la porte d'un superbe atelier-boutique, décidée à vivre une de mes envies : prendre des cours de sculpture. J'ai toujours été fascinée par les personnes qui savent dessiner, peindre et sculpter : j'aurais adoré avoir ces talents!

Quatre cours et quelques cafés plus tard, je ramenais chez moi ce petit buste. Un "miracle" sorti d'un cube de terre glaise grâce à l'aide de Florence, la jeune femme qui a ouvert tout récemment cet espace et dont j'espère pouvoir vous en parler bientôt.

Plus que la scupture en elle-même, ce dont je suis fière s'est d'avoir enfin osé le faire.

Picnik collage-copie-14Mais c'était sans compter sur un autre effet kiss cool!

Outre le plaisir que j'ai eu à découvrir cet art, à partager des moments conviviaux, et à réaliser une oeuvre aussi modeste soit-elle, cette expérience m'a fait prendre conscience de pleins de choses. J'ai réalisé :

- qu'au travers du tricot, de la broderie, du crochet, je crée depuis des années. Je n'avais jamais mis la notion de création derrière ces différentes réalisations mais pourtant, il s'agit bien de ça : choisir ou inventer un modèle, sélectionner les laines et les cotons,  trouver les boutons et les doublures; le tout pour parvenir à un objet unique;

- que j'avais une vraie passion pour les travaux d'aiguilles enseignés par ma grand-mère, et la customisation de meubles ou de vêtements découverte sur le tas toute seule. Jusqu'à présent, je voyais cela au mieux comme un passe-temps qui me détendait mais qui pouvait aussi s'apparenter à une fuite (je brode au lieu de bosser par exemple!); au pire une activité ringarde que je perpétuais par une espèce de "fidélité familiale".

- que toutes ces activités étaient nécessaires et indispensables à mon équilibre parce qu'elles me permettent de décompresser, de me vider la tête...et d'avoir la joie de créer puis celle de faire plaisir à quelqu'un;

- qu'elles pourraient, tout naturellement, occuper une vraie place dans ma vie professionnelle. Voir mes réalisations comme des créations m'a permis de valoriser ces activités. Jusqu'à me demander, même, ce que je pourrais en faire : organiser des goûter tricots, créer et vendre des vêtements customisés et des pochettes en crochet... Je ne l'avais jamais envisagé vraiment, en tout cas pas de cette façon. Mais aujourd'hui, sincèrement, j'y pense fortement. Et je me dis : pourquoi pas après tout. Qu'est-ce qui m'en empêcherait? Moi, c'est tout...! Et ce n'est pas incompatible avec mon activité d'accompagnement et ses déclinaisons. Bien au contraire. Etre accompagnant implique des responsabilités importantes et j'ai compris que je ne pouvais pas l'exercer 100% de mon temps; que j'avais besoin, en parallèle, d'activités plus légères et ludiques.  

Du coup, aujourd'hui, je comprends mieux ce "melting-pot" dans mon blog. Pour les voyages, j'avais compris depuis quelques temps que c'est une passion qui deviendra un jour une vraie activité. Mais pour le tricot and co, parfois je me disais que ce n'était pas très cohérent, que je mettais un peu tout et n'importe quoi dans ces pages. Je suis contente d'avoir enfin trouvé le fil conducteur, celui qui relie les éléments en un tout cohérent.


Partager cet article
Repost0
8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 10:19

J'ai bien ri de me voir faire au cours de ce fameux mois de juin! Chassez les mauvaises habitudes, elles reviennent illico dès que l'occasion se présente!

J'ai commencé par devenir aphone. Embêtant pour un boulot d'enquêteuse téléphonique! Le seul truc qui pouvait m'empêcher d'aller bosser sans même avoir à tergiverser. Et ben non : à 15h00 (alors que je commençais à 16h), je cherchais encore une solution. Je me disais "ce n'est pas si grave. Je vais y aller, faire mon maximum et  ça passera bien". En m'entendant penser et en me voyant faire...ça m'a rappelé des souvenirs!

Du genre quand j'ai repris le boulot deux jours après une grosse entorse du genou. C'était il y a 4 ans presque jour pour jour. Mes derniers mois dans mon ancienne boite, à gérer un plan social et mon départ en même temps. En lutte avec mon boss au quotidien depuis des mois. Le matin qui a suivi mon entorse, j'ai pleuré pendant une heure pour me trainer hors de mon lit tellement j'avais mal. Mais une fois debout, c'était supportable. Alors j'ai pris le bus, je suis allée bosser. Puis finalement, n'y tenant plus, j'ai pris un taxi en début de journée, direction l'hôpital. 8 jours d'arrêt minimum Mademoiselle. Au calme, sans bouger! Oki doki, cause toujours beau merle! Deux jours après j'étais de retour, toute fière d'avoir négocié avec ma boite la prise en charge du taxi aller et retour pour pourvoir venir bosser. Résultat, j'ai mis preque deux ans à soigner cette entorse et à ne plus avoir mal au genou. Et encore, je sais qu'elle s'est bien reparée parce que j'ai arrêté mon travail 4 mois après et que j'ai commencé à prendre le temps de m'occuper de moi...

Bref, je reviens à aujourd'hui et ma voix qui s'était fait la malle. Quans la responsable a décroché le téléphone, elle a tout de suite "entendu" que je ne pouvais pas bosser. Même pas à discuter! J'ai raccroché, soulagée mais culpabilisant quand même encore. Et là, j'ai réalisé qu'une nouvelle fois, j'étais prête à forcer la machine et à aller bosser coûte que coûte.

Sauf que mon corps, ce grand malin que j'apprends de plus en plus à respecter et à écouter, connaissant la capacité de ma tête à le squizzer, m'a collé une bonne extinction de voix d'emblée. Pour plus que je discute et que je deal des trucs nuls avec moi même!

Mais comme j'avais pas encore bien bien compris, mes acouphènes sont revenus en force. Je les aime vraiment beaucoup ceux là : mon baromètre interne qui se met en route en cas de surdosage et de risque d'explosion. Que je le veuille ou non, quand ils sont là, je suis obligée de me poser et de me reposer. Pour ne pas devenir cinglée. La pression retombe alors assez vite, et ils repartent comme ils sont venus.

Tout ça pour dire qu'une nouvelle fois, j'ai expérimenté ce que c'est que de pousser le bouchon et de forcer la machine. Je suis ravie de ne plus pouvoir aller aussi loin qu'avant. Tout ceci me rapproche de l'équilibre que je recherche, aujourd'hui, dans ma vie.

 

 

Partager cet article
Repost0
13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 14:24

Comme le "hasard" est drôle.

Au moment où les athlètes de la Fédération d'Athlétisme (FFA) faisaient la Une des journaux après leurs exploits aux Championnats d'Europe, la Fédération Française de Foot (FFF) auditionnait les joueurs, dans le but de trouver et de sanctionner les initiateurs de la grève de l'entrainement durant le Mondial.

La FFF n'était pas sortie grandie de l'épisode "on se qualifie avec la main". Mais là, elle atteint le fond du fond du pathétique et du grand n'importe quoi.

Quand j'ai vu la grève des joueurs, ma première réfléxion a été "cela doit aller bien mal dans l'équipe, et depuis un moment, pour qu'ils en arrivent à une telle extrémité. Aller bien mal entre eux, aller bien mal avec leur encadrement".

Parce que oui, les joueurs sont extrêmement bien payés; oui ils représentent la France; oui ce n'est pas une attitude professionnelle; oui, certains ont pu avoir des propos déplacés inadmissibles; oui, certains ont un ego surdimensionné. Certes.

Mais peut-on penser un seul instant qu'ils aient planté cette coupe du Monde sciemment, l'un des RDV sportifs majeurs de leur carrière? Non, je ne le crois pas une seule seconde. N'auraient-ils pas aimé que les choses se passent autrement? Si, très certainement si.

Mais quand l'ambiance est déplorable, le dialogue inexistant, les injustices nombreuses, la stratégie et la cohésion de groupe aux abonnés absentes; qu'on ne sait plus comment se faire entendre; que la coupe est tellement pleine qu'elle menace à tout moment de déborder...et bien on (ré)agit comme on peut. Ce qui n'engendre pas toujours des comportements adultes et responsables, ça c'est certain. 

Et puis généralement, on n'est pas seul dans l'histoire : les responsabilités sont partagées,. Sauf que la co-responsabilité joueurs/dirigeants, je ne la vois guère en ce moment, dans le procès à décharge qui se déroule depuis des semaines contre les joueurs. "Oublié" ou furtivement évoqué, le rôle de  l'encadrement. De Raymond Domenech, manager de l'équipe, mais aussi du Président de la FFF, manager du manager. 

Le premier n'était visiblement pas à sa place, ce depuis des années. Les résultats du sélectionneur depuis sa prise de fonction, son comportement et ses déclarations vis à vis des entraineurs, des journalistes, parlent d'eux même. Le second, l'a maintenu envers et contre tout dans ses fonctions, lui apportant un soutien sans faille jusqu'au dernier moment, même après un Euro 2008 catastrophique.

Or, on aura beau mettre les meilleurs joueurs du monde ensemble, si personne n'est là pour créer l'esprit d'équipe, gérer et encadrer cette équipe au quotidien...cela ne peut pas fonctionner.

L'interview de Patrice Evra est très intéressante : elle remet les pendule à l'heure. Un Capitaine de l'Equipe de France qui parle sincèrement de ce qui c'est passé, en reconnaissant sa part de responsabilité, et en remettant chacun fasse aux siennes.

En paralèlle, les résultats de la FFA mettent en lumière une  manière différente de manager les hommes, notamment par les échanges et le partage entre entraineurs, joueurs, toutes générations confondues; le décloisonnement entre les spécialités; la remise en question des organisations et des hommes. Pour en savoir plus, c'est par par ICI.

Deux Fédérations, deux visions radicalement différentes de la gestion des hommes. Deux Fédérations, des résultats à l'opposé : de l'exploit, à la chute libre.

Picnik-collage-copie-7.jpgCrédit photo Le Figaro

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 10:10

- on peut rien faire!

- tu vas pas la ramener, laisse tout ça tranquille. On change rien pis c'est tout!

- ton action ne te mènera nul part, ils ne changeront rien de toute façon.

L'un ou l'autre ou tous à la fois, c'est selon. 

Deux personnes dans mon entourage, vivent cela actuellement, dans leur boulot. Elles ont toutes les deux décidés de ne plus accepter un fonctionnement qui n'est pas juste et qui leur porte préjudice :

- l'une refuse une décision de mutation de son employeur, qui l'obligerait à s'installer, au 1er septembre, à plus de 130 kms du domicile familial Son conjoint, fonctionnaire, n'a pas obtenu de mutation  et ne peut le suivre compte tenu de ses propres impératifs professionnels.

Oui mais voilà, dans la grande distribution, ça a toujours fonctionné comme ça : l'obligation de mobilité est une clause du contrat de travail, et donc il faut muter sans discuter.

Cette personne a dit non en motivant son refus : accepter la mettrait elle et sa famille, en difficulté, alors même que cette mutation n'est en rien motivée par l'employeur. Elle est allée voir l'inspection du travail qui lui a confirmé qu'elle pouvait refuser, au regard des perturbations que cela entrainerait sur sa vie personnelle.

En face, son employeur maintient sa position et joue la montre, espérant qu'elle finira par céder. Parce qu'accepter de revenir sur cette décision de mutation, ou même accepter de discuter avec elle pour envisager une autre solution, ce serait ouvrir une brêche dans un des piliers d'un  système bien rôdé qui les arrange beaucoup.

En attendant, cette personne vient de se positionner fermement : elle les a informés qu'elle continuerait à assumer son poste actuel et se présenterait donc à son lieu habituel de travail le 1er septembre;

- l'autre a décidé de ne plus avancer personnellement, les frais de déplacement et d'hébergement pour participer aux formations internes.  Frais qui, d'expérience, mettront plusieurs semaines à lui être remboursés. Elle a informé son employeur que sans prise en charge préalable, elle ne se rendrait pas à sa formation.

Dans les deux cas, ils ont été confrontés au fameux "ça s'est toujours passé comme ça alors...". Ce qui a pu les amener à douter de la justesse de leur démarche et à culpabiliser.En plus d'affronter l'incompréhension, le jugement voir la colère des leurs interlocuteurs.

Certains ont aussi dit : "je n'avais même pas pensé que cela pouvait se passer autrement". C'est malheureusement normal, quand on est complètement immergé dans un système. Il faut vraiment un oeil extérieur ou une énorme goutte d'eau qui fait déborder le vase, pour qu'on regarde la situation autrement.

Ce n'est pas facile tous les jours  pour ces deux personnes, mais elles ont décidé d'aller au bout. Chapeau. Alors elles ont posé leur cadre par écrit : maintenant, la balle est dans le camp de leurs employeurs respectifs qui ne peuvent plus biaiser  ou feindre d'ignorer. Ils ont  désormais "simplement", à prendre leurs responsabilités : dialoguer et trouver une solution qui conviennent à tout le monde, en acceptant de remettre en question leurs structures...

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 13:06

J'ai plusieurs ami(e)s libéraux et tous me disaient "je galère avec l'Urssaf, le RSI, la CIPAV (...)". Entre erreurs d'immatriculation, dossiers en double, cotisations mal calculées qui sont remboursées 6 mois après sans un mot d'excuse, et sans remboursement des frais d'huissier, radiation d'office....

Je compatissais mais je me disais "c'est pas possible, comment ça se fait? Ca peut pas être autant le B.....C'est pas de bol quand même!".

Et puis je me suis déclarée en auto-entrepreneur. Après l'épisode 1, je me disais "c'est bon, obstacle franchit, plus rien a craindre". Que nenni!

Quelques jours après avoir enfin eu confirmation de mon immatriculation, je crée mon dossier sur NET ENTREPRISE, pour déclarer et payer mon activité en ligne. Plus simple et plus rapide. Mais avant de valider, je me dis "ma demande d'ACCRE, où est-elle? Je n'ai pas l'impression qu'elle ait été prise en compte".

Etant entendu que la demande d'ACCRE doit être faite au plus tard dans les 45 jours qui suivent le dépôt de la demande d'immatriculation. Sinon elle n'est plus accordée, même si vous remplissez toutes les conditions d'attribution. Là, avec tout ce binz, j'en étais déjà à 38 jours de délai.

Je rappelle le standard de l'URSSAF, dans mes petits souliers en me disant "Ils l'ont forcément traitée, je l'ai envoyée dans la même enveloppe que ma demande d'immatriculation. Ils vont me trouver super lourde..."

Ben non, ils l'avaient pas vue. Un gestionnaire sympa me donne son adresse mail  et me demande de lui renvoyer toutes les pièces en pdf (je comprends pourquoi j'ai gardé ma vieille imprimante qui n'imprime plus, mais qui scanne!).

J'ai encore bataillé 4/5 jours pour obtenir un mail de sa part m'assurant que la demande avait bien été prise en compte. Plus un nouvel appel pour leur demander une attestation certifiant que je bénéficiais de ce dispositif. Ouf, je viens de la recevoir...hier.

Moralité : vérifier, verifier et encore vérifier. Appeler, appeler, encore appeler, même si vous avez peur de passer pour une enquiquineuse. En restant  courtois, sans s'énerver (pas toujours évident je sais, mais ça marche mieux!). Et quand vous arrivez à obtenir une adresse mail, acter de toutes vos démarches et de vos demandes par mail. Une preuve irréfutable que vous faites le nécessaire (fondamental, surtout quand des délais courts).

Si vous avez aussi vous avez des expériences et/ou des tuyaux à partager, n'hésitez pas!

Partager cet article
Repost0
3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 09:22

Je me suis rappelée hier, d'un dispositif SNCF spécifique que j'ai beaucoup utilisé et surtout délivré aux salariés de mon entreprise à une époque...et que j'ai complètement zappé depuis : le billet  congé annuel de train.

Il s'adresse aux salariés, aux demandeurs d'emplois, aux agents de la fonction publique, aux pensionnés et aux retraités. Il donne  droit, une fois par an, à 25% de réduction sur un voyage A/R en train (tarif 2nde classe), réduction de 50% si vous payez en chèque vacance. Pour plus d'infos et les démarches pour l'obtenir, c'est par ICI.

Pour les non-salariés, le billet congé annuel est prévu légalement  uniquement pour les artisans, les exploitants agricoles et les travailleurs à domicile (voir ICI).

Pour les auto-entrepreneurs qui ont aussi une activité relevant d'un des statuts ci-dessus (par exemple, un auto-entrepreneur par ailleurs salarié d'une structure), ils peuvent normalement en bénéficier, puisque leurs activités relèvent, pour partie, d'un statut qui a accès à cet avantage.

Alors quand vous n'avez plus de billets Prem's dispo (souvent le cas malheureusement), que vous avez écumé le site de Troc des Trains, sans succès...avant de vous résoudre à payer plein pot votre billet, ayez le réflexe "billet congé annuel".

 

thomas-petit-train.jpg

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Vous faites quoi dans la vie?
  • : Je fais quoi dans la vie? Je travaille à être heureuse. Un vrai travail de tous les jours, qui demande du temps, de l'énergie, de la persévérance, de la constance. Pas toujours facile mais tellement génial.
  • Contact

Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde

Gandhi

Rechercher