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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 10:01

*comment allez vous? (retranscription phonétique du balinais, orthographe très approximatif!)

Me revoilà après un silence de quelques semaines. Désolée, cette fois-ci je suis partie sans prévenir. J'avais du mal à trouver les mots pour rédiger un article avant mon départ, alors je n'ai pas insisté. Ce n'était pas le bon moment.

Et puis c'est bien aussi de laisser un peu le blog au repos. Je reviens avec une envie d'écrire et de partager encore plus grande. Mon clavier me démange! Mais je vais prendre encore un peu le temps. Et laisser les mots et les idées se mettrent en place tranquillement.

En attendant, je vous laisse avec une musique de l'ile enchanteresse dont je reviens. Un "best of" : on l'entend 20 fois par jour! Je ne l'ai pas trouvée seule, alors en prime, vous aurez un aperçu d'un spectacle de danses traditionnelles : grâce et couleurs au rendez-vous.

A très vite. Selamat sian.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 23:02

Pour ce premier séjour de 2010 au Maroc, campement dans le désert de M'Hamid, au sud de Zagora, direct en descendant de l'avion. Waouh : 6 jours et nuits sur 7 dans le désert, le bonheur! La première fois que j'y restais si longtemps et...j'ai encore moins vu le temps passer que d'habitude. 

carte.jpgUne belle surprise à l'arrivée : des zones inondées sur Ouarzazate, là où je ne connaissais que la sécheresse depuis deux ans que je viens régulièrement. La conséquence de pluies importantes tombées ces dernières semaines.

Puis un désert vert et gorgé d'eau (à l'échelle d'un désert bien sur).

Tout au long de la route, des oueds rempltamaris-02.jpgis à ras bord, des fleurs jaunes et roses pâles, des montagnes recouvertes d'un petit tapis vert.

Et autour du campement, quelques fleurs jaunes très particulières, qui ressemblent à des épis de mais; une autre variété de plante qui n'avait pas poussé là depuis plus de 20 ans...et des palmiers verts!

Comme c'est chouette de voir cette eau redonner vie et couleur au désert.

Et ensuite?

Encore une fois, une très belle aventure humaine avec mes compagnes de voyage et les nomades du campement, pleine de rires, de découvertes, de partages, de repos.

Encore une fois, le sentiment d'avoir fait un bond personnellement, en confiant au sable des choses qui me parasitent l'existence. Un "nettoyage" dont je ressors légère et sereine. Parce que dans le désert, il est difficile de tricher. Dans le désert, on se retrouve face à soi, face aux autres, on fait le tri de tout ce qu'on a accumulé, on se débarasse de ce dont on ne veut plus. Dans le désert, on revient à l'essentiel, on enlève le superflu.

En raconter plus? Impossible, je n'arrive pas à le retranscrire. Mais Marie-Lore a su trouver les mots justes : son article résume parfaitement ses séjours. 

J'ai juste envie de le compléter par une citation de Théodore Monod, trouvée sur le Blog de Nadine, qui a fait partie de cette géniale aventure.

"Le Sahara est un temple, l'un des milieux les plus autonomes que l'on puisse imaginer car le phénomène de l'aridité y est très spécial. Il faut donc, si l'on va au désert, en respecter les habitants, les animaux, en écouter les leçons dont la pure simplification de la vie, alors que les mégapoles nous submergent de superflu dans tous les domaines".

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 00:15
Merci Nico, pour cette jolie découverte postée sur Facebook (des pépites là dessus décidemment, parfois) : une visite magnifique de Paris grâce à l'assemblage de 2346 photos individuelles de très haute résolution.

Niveau musique d'accompagnement, cela aurait pu être plus original, même si c'est une musique qui lui va très bien.

Au hasard du surf, cliquez sur les petits icônes I. Pleins d'infos sur les plus grands monuments se cachent derrière.

Pour la ballade,
c'est par là Paris 26 Gigapixels.

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 08:30
Dimanche 28 février, je regarde, ahurie et choquée, le journal télévisé. La veille, j'ai entendu l'avis de tempête, j'ai vu que des départements étaient placés en alerte rouge. Mais je ne me suis pas inquiétée : nous sommes prévenus bien en amont, tout va être mis en oeuvre pour que la tempête passe sans trop de problème. Au pire, des dégâts matériels...

Jamais je n'aurais pu imaginer ce qui c'est passé. Et pourtant...

Je le connais bien ce pays vendéen, j'y ai vécu. J'ai trainé sur les plages de la Faute sur Mer et de l'Aiguillon.  Ca se voit que beaucoup de terrains sont en dessous du niveau de la mer; que le terrain est plat de chez plat sur des kilomètres; que les digues sur lesquelles on se ballade sont de bien fragiles remparts pas toujours bien entretenus. Et on le sait que la mer peut se montrer redoutable; que les grands coéfficients du marée c'est pas du flan. Quand on vit en bord de mer, on a l'habitude.

Alors pourquoi, alors même que les risques étaient connus, la décision d'évacuer et de mettre les habitants à l'abri n'a-t-elle pas été prise? Même par simple précaution? Au delà de qui, de l'Etat ou de la Commune, doit prendre la décision...la question est : pourquoi cela n'a pas été fait? Personnellement, je ne sais pas si j'aurais eu de moi même l'initiative d'évacuer. Je me serais peut être dit "si les autorités ne disent rien, je reste chez moi, ça va passer, encore une fois". Vraiment, je ne sais pas.

Parce qu'on vit depuis tellement longtemps sur ces terrains grignotés sur la mer, et on est tellement coupé de notre rapport à la nature, que tout le monde a oublié qu'un jour, elle peut reprendre ses droits.

On a oublié les précédents : mémoire du risque, zéro pointé. Et ceux qui essaie de l'entretenir,  par leurs études ou leurs refus de délivrer des permis de construire par exemple, se font vite baillonner : rien ne doit venir entraver la logique économique!

Mais où sont passés notre bon sens, notre instinct, notre conscience de l'environnement dans lequel nous évoluons?

En cet hiver particulier qui enfin, me rappelle mes vrais hivers d'enfant, (personnellement, j'en suis ravie), la nature se fait très présente par ses manifestations diverses. Elle nous rappelle qu'on ne peut pas impunément jouer avec elle comme nous le faisons : que nous devons la respecter et l'écouter car au bout du compte, c'est elle qui décide. Malgré tous les stratagèmes que nous mettons en place pour la contenir, et qui un jour, nous pête à la figure.

Nous avons souvent perdu toute humilité et tout sens commun : elle se charge parfois violemment, de nous le rappeler.

"C'est une triste chose que de songer que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas" - Victor Hugo

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 22:21
J'ai eu envie de clôturer l'année et de débuter 2010 par LE fil rouge de mon année 2009 : un voyage! Un bébé voyage cette fois ci, pas trop loin. Mais dans un pays et une ville que je rêvais de découvrir depuis des années : Rome

Et hop, une petite virée en train de nuit avec une copine, départ le 31 arrivée le 1er janvier avec...6 heures de retard (bon, au retour ce sera 2 heures, ça s'améliore!). Heureusement, nous n'étions que deux dans notre compartiment,  et j'ai eu l'impression de passer le cap de la Nouvelle Année dans une bulle, complètement hors du temps, quelque part entre la frontière française et suisse. 

En tout cas, un petit voyage avec Trenitalia, la compagnie ferroviaire italienne...et vous êtes illico réconcilié avec la SNCF! Parce que niveau information des voyageurs, vous pouvez aller vous rhabiller. Niente de niente. Et comme on ne parle pas l'italien et eux pas très bien l'anglais...c'était pas gagné. En même temps, à priori, les retards sont la règle, dixit une jeune italienne qui partageait notre wagon retour. C'est bien, bon exercice de lâcher prise pour bien débuter l'année!

Que vous dire de Rome? Une ville magnifique avec des monuments tous plus beaux les uns que les autres. Il y en a tellement qu'on ne sait plus où donner de la tête. Pleins de petites rues avec des fontaines, églises et terrasses. Et une ville qui sent la légèreté, la douceur et la joie de vivre, même en hiver.

Le moins : du monde partout. Paris à côté, y'a personne! Fêtes de fin d'année, vacances des Italiens et 1er jour des soldes (le 2 janvier) : il faut dire qu'on a cumulé tous les paramètres pour faire qu'il y ait du monde!

Résultat : le Vatican et la Chapelle Sixtine ce sera pour une autre fois! 3 à 4 heures de queue minimum par monument, et pour gagner le droit de le  visiter au pas de charge, bousculé par ceux qui suivent, non merci!

Pour les autes Musées, ça tombe bien, on n'avait pas envie de les faire! Il a fait beau, c'eut été dommage d'aller s'enfermer, surtout pour une première visite. Et flâner dans les rues est tellement agréable : le spectacle est partout.

J'ai aimé ce premier vrai contact avec un pays où je rêvais d'aller. J'y retournerai, avec cette fois l'envie de découvrir l'arrière-pays et surtout, la vie à l'italienne. Et non plus uniquement quelques jours en coup de vent, pour découvrir les capitales.

Je vous laisse en photo, Italie en ligne, et en musique. Arrivederci

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 22:40
Le désert et le Maroc m'ont manqué : quand je pose un pied là bas, j'ai l'impression d'être à la maison. Depuis la première fois où j'y suis allée, il y a plus de 20 ans maintenant. Ca date...Je pensais que peut être, mes autres voyages allaient reléguer le Maroc loin, très loin. Mais pas du tout...

Et ce n'est pas les 15 jours que je viens d'y passer qui risquent de me faire changer d'avis. L'occasion, une nouvelle fois, de très belles rencontres et découvertes; de supers moments d'échange, de partage et de complicité; d'une vie cool et douce au rythme du désert. Et comme toujours, le bonheur de vivre une aventure humaine et personnelle exceptionnelle. 

Dans des endroits exceptionnels...
Les dunes de Merzougha d'abord.

Un décor grandiose, un désert aux dunes impressionnantes : elles paraissent peut être pas comme ça sur les photos, mais c'était sport de sortir de l'oasis, j'vous jure!

Et pour rentrer sur Merzougha, petite ballade digestive de presque 2 heures sous le soleil : cheich de rigueur, réserve de bouteille d'eau...et on ne s'attarde pas trop!

Une bien belle caravane à l'arrivée sur Merzougha - Photo Thalie

La semaine d'après, direction le désert des mirages, près de M'Hamid.

Un désert différent où il fait bon se promener en faisant des petites haltes sous les tamaris en croyant voir la mer au loin. Un campement digne des Milles & Une nuits, un bivouac de rêve, tout droit sorti d'un film.

Et une équipe de nomades de compét' (photo Marie-Lore Staudt), avec laquelle nous avons passé de vrais bons et beaux moments. En famille, au coeur de leur culture ...(-;

Alors j'ai du mal à revenir. A attérir. Une partie de moi est encore là bas. Une partie est rentrée, délestée, comme d'habitude, de certaines vieilles peurs ou croyances laissées dans le désert; et riche de nouvelles compréhensions profondes et subtiles. Qu'il me faut maintenant prendre le temps de digérer...

Je vous laisse avec un petit diaporama et si vous voulez voir les photos en plus grand, c'est par là Maroc en ligne

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 09:07
A l'heure où vous lirez cet article (la magie de la programmation Over-Blog qui parfois me joue des tours - d'où les posts qui disparaissent  et réapparaissent quelques jours plus tard!), je serai enfin à Ourzazate, les portes du Grand Sud Marocain. Prête à sauter dans le mini-bus direction le désert. De grandes étendues de sables après l'opulente verdure balinaise!

Je vous laisse découvrir le message de Marie-Lore, pour vous donner un aperçu de l'extraordinaire aventure que nous vivons à chaque fois dans ce magnifique pays que j'ai hâte de retrouver.

Je vous laisse avec une image que j'ai emprunté à ma copine Flo. Comme elle, je vous dis Salam Aleikoum et à dans 15 jours.



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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 08:50
Je ne résiste pas au plaisir de venir vous parler encore un peu de Bali, d'autant que vous êtes nombreux, ici ou autrement, à être intéressés par cette Ile magnifique. Mais cette fois-ci, plus en photo qu'en parole...

- un petit café?! Pour la première fois, j'ai eu droit à un café balinais...à préparer moi même.

- les moineaux, et autres oiseux et insectes, adorent le riz. D'où des filets pour le protéger, et des épouvantails divers et variés : depuis les sacs plastiques, rudimentaires mais qui doivent être efficaces vu le bruit que ça fait...jusqu'au personnages découpés et collés sur du carton. Esthétiquement ils sont superbes et ça fait tout drôle quand on les découvre au détour d'un virage. Pour ce qui est d'effrayer les oiseaux..c'est autre chose...!


- j'adore les statues qu'on trouve partout partout. Enfin pas toutes, certaines me fichent la trouille. Mais j'adore croiser un Ganesh, un Boudha, une danseuse...en pierre, en bois, en bronze. y'en a de toutes les sortes et de toutes les formes, pour tous les goûts...!


Et pour finir, un  pèle mèle. Dans l'ordre : LE breton d'Ubud qui vient de s'installer sur la Monkey Forest Road; les vendeurs de coquillages sur la plage; les taureaux construits pour la crémation; les offrandes qu'on trouve absolumment partout (là devant la boutique Duty Free Ralph Lauren de l'aéroport!)




Bonne journée!
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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 14:15
Je suis de retour à Bali depuis presque 15 jours, et pourtant il me semble que cela fait beaucoup plus longtemps. Il faut dire que  beaucoup de choses se sont passées pendant ce laps de temps. Et aussi que dès mon arrivée,  j'ai eu cette impression bizarre d'être "comme à la maison".

Au programme, travail puis détente. Et beaucoup de découvertes, de joies, de rires, d'émotions..Un super mélange que ce séjour, encore une fois. Je vous livre pèle-mèle quelques morceaux choisis de ces nouvelles aventures. Malheureusement sans illustration photos : les images sont prisonnières de mon téléphone pour le moment! Alors pour la peine, je vous écris le reste de l'article en vert, la couleur des rizières de Bali!

- Paris à scooter : même plus peur! Ben oui, quand on a silloné l’île au volant d’un scooter, sous le soleil, la pluie, dans les embouteillages balinais...on peut conduire partout. D'office on a son permis de conduire! Si on excepte le gymkhana dans les rues de Kuta (quoique ça a son charme, mais point trop n'en faut quand même!), rouler à scooter c'est vraiment mieux qu'en voiture. Ca procure une sensation de liberté incroyable : on sent et on voit la nature différemment, et on peut s'arrêter n'importe quand pour l'admirer. Ca oblige aussi à prendre sa place sur la route si on ne veut pas poireauter dans les pots d'achappements!

Et les rapports avec les gens changent aussi. Sur la route, on ne compte plus les "hello" ni les nombreux sourires qui nous ont accompagnées tout au long de notre périple. Les gens étaient pour certains étonnés, mais toujours ravis de voir des étrangères sillonner l’ile "à la balinaise", avec sacs à dos et ponclos! Et toujours quelqu'un pour nous aider à trouver notre chemin (et oui, leur signalitique ne s'est pas arrangé…), même sans rien demander. Sitôt qu'on a le pied par terre et qu'on n'hésite ou qu'on sort une carte, quelqu'un s'arrête! Et nous, nous avons vite compris qu’il ne fallait pas que nous leur demandions notre destination finale…mais simplement la ville la plus proche. Et de là, demander la ville suivante, puis la ville suivante, jusqu’à trouver enfin la direction de la ville de destination.

- Si j’étais née à Bali, dans une famille hindouiste, alors je m’appellerais obligatoirement Wayan. Parce que je suis l’ainée. Ma sœur s’appelerait obligatoirement Madé, le troisième Nyoman et le quatrième Ketut. Et si il y a une cinquième, un sixième…on recommence Wayan II, Madé II. Et ça, que ce soit un garçon (I Wayan) ou une fille (Ni Wayan). C’est drôle de pouvoir savoir comme ça, avec le prénom, si la personne a des frères et sœurs et où il se trouve dans la lignée familiale ! C’est moi drôle quand on rencontre 10 Wayan et qu’on se mélange dans les cartes de visite!

- Le calendrier balinais est basé sur le Wuku System, non pas le système lunaire ou solaire. C’est particulier : un cycle (un oton) fait 30 semaines donc 210 jours. Et une année comprend 2 otons soit 420 jours. Le calendrier balinais est joli…mais incompréhensible pour nous! Il tient en tout cas une place prépondérante dans leur vie car c’est lui qui détermine le meilleur jour pour fêter un anniversaire, lancer une activité, poser la première pierre d’une maison…et bien sur les cérémonies.

Chaque famille, chaque lieu, chaque village a donc son calendrier spécial...ce qui explique pourquoi il ya des cérémonies tous les jours ici. Cette fois ci, nous avons eu la chance d'être invitées à la cérémonie du 210ème jour de l'hôtel où nous séjournions. Un très bon et beau moment, qui montre aussi que les Balinais vivent leur culte avec la même simplicité, la même bonne humeur, la même légèreté que dans leur vie quotidienne.

Aujourd'hui, c'était jour de crémation à Ubud. Un moment clé dans la vie des Balinais. Un peu partout alentours, les hommes ont construits des lions rouges ou des taureaux noirs : la couleur varie selon la caste à laquelle appartenait la personne décédée. Malgré les invitations répétées, je n'ai pas eu envie de suivre la précession. Une autre fois peut être...

- Les Balinais et le lâcher prise le retour. Entre la pizza aux anchois - sans anchois (mais ça on le découvre une fois la pizza payée embarquée...Et pas de problème, à la place le cuistot a mis du jambon!); le prix de la chambre qui change fonction des interlocuteurs; les explications routières pleine de bonne volonté mais qui vous emmènent sur la mauvaise route; les sempiternelles questions "how are you", "what's your name", "where are you going", "what are you doing", "what did you do today", "how long have you been in Bali"...Bref, si on s'agace, on est foutu!

- Un truc pratique de fille : on trouve de tout dans les supermachés balinais sauf...de la cire et de la crème dépilatoire! Quand on passe un peu de temps ici, Mesdames, vous conviendrez que c'est un souci! Je n'ai pas encore percé le mystère de comment procèdent les Balinaises, parce que je n'ai pas vu d'institut particulier...Je sais juste que je les ai bien fait rire quand j'ai posé la question...petit moment de solitude au supermarché d'Ubud. Avis à celles qui bientôt, viendront visiter cette île enchanteresse.

- La nourriture ici est délicieuse. Mais quand on sort des sentiers battus pour aller manger dans les petits Warungs du bord de route ou dans les "self-service" express balanais (on choisit pleins de trucs différents, c'est enroulé avec maestria dans une feuille avec un louche de riz et hop...on repart avec son "doggy bag")...GAFFE A L'ENNEMI des palais européeens...le chili! Un piment rouge dont ils raffolent mais qui peut nous faire pleurer voir nous brûler le palais...Le chili se planque partout, dans les boulettes de poissons, dans la sauce du riz...Donc, ne pas hésiter à dépieuter la boulette pour débusquer la lanière de chili.

Voilà, j'avais envie de partager ces anecdotes avec vous. Ici il est 6h de plus qu'en France, bientôt l'heure d'aller se coucher à Bali.

Selamat malam.


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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 14:50
Souvent, depuis que je suis rentrée, on me demande ce que sont des "backpacker"(litteralement sac à dos). C'est un type de logement hyper fréquent en Australie : un genre d'Auberge Espagnole, une colocation géante. Le principe : une maison ou un petit immeuble + des chambres simples ou doubles et des dortoirs de 3 à 12 personnes selon les endroits, mixtes ou pas ça dépend (y'a intérêt à demander avant!) + sanitaires, cuisine, laverie en commun + casier dans le frigo et dans une armoire pour ranger les courses. Forcément, le prix diminue fonction du nombre de personnes dans la chambre...

Moins cher que l'hôtel...mais un autre monde. Mes premiers 15 jours Down Under, j’ai eu l’impression d’avoir fait un bon en arrière de 20 ans quand je passais des soirées à squatter la chambre de la cité U de ma copine Arabelle! C’était le deal pour pouvoir sortir tranquille : rester dormir chez une copine!  Même dans la tranche d'âge j'étais pas loin : en moyenne 22/ 25 ans. Côté calme, on repassera donc! Deux choix s’offrent alors à vous : acheter des boules quies ultra performantes ou sortir dans les pubs jusqu’à pas d’heure. Le deuxième option m’aurait totalement convenu il n’y a encore pas si longtemps, mais là non. Donc, reste la première. Côté propreté, ça dépend aussi. Le ménage est fait tous les jours mais tout dépend de vos colocs…Disons que ma paire de tong acheté en Indonésie m’a été extrêmement utile et qu’elle est complètement amortie. Et pour la vaisselle…bien regarder avant d’utiliser un ustensile, et de poser sa main quelque part...

Mais une fois ces règles de survie intégrées, ça va, c’est gérable.
 Et le backpacker a un autre avantage non négligeable quand on est exilé au bout du monde : ce sont de vrais lieux de vie et d’échange. L'ambiance y est généralement détendue, et on ne se sent pas seul, même si on ne se joint pas vraiment à la vie commune.

Arrivée à Nouméa, j'ai réservé en YHA (Youth Hostel Association) autrement dit en Auberge de Jeunesse. Pour moi, c'était la même chose que les backpackers, mais le logement est tellement cher là bas que je n'ai pas trop eu à réfléchir! Et au final, j'ai été agréablement surprise. Beaucoup mieux que ce que j'avais connu en Australie.

Et j'ai appris pourquoi : les YHA font partie d'un réseau de 100 auberges dans le monde, toutes soumises aux mêmes normes. Les dortoirs sont spacieux (pas comme certains backpackers!), les parties communes super propres (un frigo propre, le bonheur!), les lieux de vie communs sont confortables et spacieux (on peut se croiser sans avoir à enjamber 10 personnes entassées sur un canapé!).

Voilà, donc la prochaine fois, c'est sur, je penserai YHA dès le départ. Si vous aussi quand vous partez, vous voulez vous loger bien et pas cher, pensez y. Malgré le nom, pas de limite d'âge et c'est aussi ça qui est agréable. De 20 à 60 ans, des gens en voyage ou en activité, on croise plein de monde différent!

Bonne journée
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