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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 14:25

Ouh la la la la  que je n’aime pas ça, négocier. Sauf qu’ici, c’est une institution, même entre Balinais. Sauf pour la nourriture, à priori, ou ils ne négocient pas entre eux. Mais le touriste à intérêt lui, à négocier même son kilos de fruit, si il ne veut pas le payer le prix d’un kilo de pomme en France.


Pour moi c’est difficile, d’autant que le coût de la vie est tellement bas ici pour nous, que rien ne me parait cher. Mais je sais aussi qu’il faut être attentif à ne pas fausser les règles du jeu qui pourraient de plus amener à augmenter artificiellement les prix. Et il est difficile d’avoir des informations sur le coût de la vie pour les Indonésiens.

 

Enfin bon, maintenant j’ai quelques repères de prix : celui de la location d’un scooter, d’une voiture, d’une bouteille d’eau, d’un plat de Mie Goreng ou de Nasi Goreng, d’un jus de fruits pressés, d’une pince à cheveux avec une fleur de frangipanier, d’une course en taxi pour l’aéroport, d’une nuit dans un petit hôtel…

 

Pour le moment, j’ai réussi à enclencher le processus de la négo, voir à oser dire non et partir quand le prix était trop élevé. De là à réussir à bien négocier, c’est une autre paire de manche ! Je me suis plus fait avoir que je n’ai bien négocié, je le sais. Mais j’apprends. Je commence à intégrer certaines règles comme :
- Laisser le vendeur ou le prestataire annoncer lui-même le prix, ne jamais faire la première proposition,
- Commencer la négociation à un tiers voir un quart du prix affiché annoncé pour les achats de souvenirs notamment, mais même de nourriture. Généralement, votre interlocuteur commencera pas vous dire « Impossible, bankerout ! ». Pour les chambres et les courses de taxi, c’est différent : la négociation se fait sur des proportions moins importantes et tient compte du nombre de jours. Mais par exemple, impossible de négocier un prix pour louer un scooter à la demie-journée, même si c’est pour le prendre à 14h00. C’est le tarif journée entière ou rien du tout, et le loueur n’en démord pas, quitte à râter la location !,
- ne pas s’évertuer à négocier quand on voit que le vendeur annonce un prix abusivement élevé. Même en négociant, jamais on n’arrivera à un prix correct. D’ailleurs en général, le vendeur n’insiste pas. Peut être parce qu’il sait qu’il abuse…mais aussi qu’il trouvera un autre acheteur qui paiera le prix fort!,
- rester concentrer, car la gentillesse et la douceur de votre interlocuteur peut vous faire perdre de vue vos objectifs de négociation. Ce d’autant qu’ils ont l’art et la manière de noyer le poisson et de vous faire oublier votre question ou votre objectif premier. Un grand classique : pas de rabais mais ils vous offrent un article supplémentaire moyennant un léger supplément…qui ramène quasiment au prix de départ!
- ne jam
ais oublier qu’un Balinais doit avoir des origines bretonnes, c’est pas possible ! Quand ils ont un objectif ou une idée en tête, ils ne l’ont pas dans le doigt de pied, pour reprendre une expression chère à ma grand-mère !

 

En tout cas, à la fin de l’achat, le commerçant, du moins sur le marché, béni la marchandise avec les billets en signe de « bonne chance ». Ca console parfois, d’avoir été pris pour un pigeon 

Autre particularité particulière ici: les questions fusent tout de suite! A peine vous avez dit bonjour, et c’est parti : "d’où venez vous?", "depuis combien de temps êtes vous à Bali?" , "combien de temps vous restez?", "dans quel hôtel vous logez?", "comment vous appelez vous?"

Je crois qu’il y a une part de curiosité naturelle…et comme le disait un jeune homme l’autre jour, une part de "business". Car la conversation se poursuit quasi invariablement sur une proposition de services : "avez-vous besoin d’un hôtel, d’une voiture, d’un chauffeur, d’un taxi, d’un resto?"….Pas le temps de respirer, vous êtes littéralement submergés de question. J’ai essayé d’expliquer à ce jeune homme que si j’avais besoin d’un service, je savais le demander. Et que me questionner comme ça dès le matin 9h alors que je viens juste de poser un pied à la plage et que je me balade tranquille en ramassant des coquillages, n’allait très certainement pas me donner envie de discuter plus avant avec lui ! Il n’a pas eu l’air convaincu, mais il m’a laissée tranquille.

 

Mais gaffe, ils reviennent souvent à la charge. Toujours avec le sourire et gentiment…mais quand même ! Cette façon qu’ils ont d’insister en douceur, et de savoir glisser dans toutes circonstances une offre de service, me sidère…et j’avoue que j’admire leur façon de faire.

 

Pour ma part, j’essaie maintenant de répondre gentiment mais fermement…et si la personne insiste trop tant pis, je ne réponds plus. Sinon ça part dans des discussions interminables !

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 09:00

Nous revenons de notre petit « tour de Bali ». A la base 3 ou 4 jours, qui se sont transformés en 8 jours de crapahute du centre à l’est puis au sud et à l’ouest de l’île. Seule l’extrême ouest et le nord ont échappé à notre visite!


Nous avons traversé de magnifiques paysages de rizières en terrasse, à Sidemen et Jatiluwih notamment. Nous avons sillonné des routes de campagnes splendides, succession de rizière et de morceaux de jungle. Dans la majorité des endroits, nous n’avons rencontré que sourire et « hello » bienveillants. Mais nous avons aussi fait l’expérience de visage fermés, méfiants voir hostiles; et des sollicitations des enfants et des vendeurs ambulants dans les endroits plus touristiques. Et constaté combien le travail dans les rizières est harassant : les gens semblent usés avant l’âge, à force de travailler courbés dans les champs, les pieds dans l’eau et dans la boue ; de moissonner puis sécher le riz plusieurs fois par an. Tout se fait encore à la main, sauf parfois le labourage de la rizière (le mini tracteur a remplacé la vache).


Nous avons découvert la mer! Au Nord-Est, Amed et ses criques plus adaptées au snorkeling qu’à la baignade. A l’Est, Candidasa, station balnéaire vieillotte bâtie en faisant exploser la barrière de corail qui protégeait sa baie, pour construire des maisons et des hôtels. Aujourd’hui la station moribonde a perdu sa plage, mangée par l’érosion. Cependant il existe encore des petits coins de paradis qui permettent d’imaginer ce que fut l’endroit, tel que la Plage de sable blanc, à 15 minutes en voiture. Une plage aussi magnifique que dangereuse, avec quelques petits restos posés là qui achètent le poisson directement aux pêcheurs de la plage le matin. Poisson et noix de coco fraiche, le paradis. Avec mon orteil fou, je n’ai pas pu profiter de l’eau à 28/30° mais pas grave, je reviendrai ! Au Sud-Ouest le Cap d’Agde de Bali : Kuta, Legian et Seminyak, villes champignons, repères bruyants des surfeurs australiens pour la plupart. Un autre Bali qui n’a rien à voir avec ce que nous avons traversé, où s’entassent les touristes en quêtent de plages, de discothèques, de shopping et de surf. Mais un coucher de soleil à tomber par terre…Rien de bien intéressant dans toute la pointe sud de l’ile, à part une succession d’hôtels plus ou moins luxueux qui squattent les plages. A l’ouest, vers Tanah Lot, des rizières qui rencontrent la mer et les plages de sable noire. Plages très dangereuses où toute baignade est interdite, tellement les courants et les vagues sont fortes. Les Balinais n’aiment pas la mer, et à regarder de plus près les plages qui bordent leur ile, je comprends pourquoi.


Nous avons déambulé dans quelques marchés, notamment à Klungklung, où tout le monde vient acheter nourriture, oiseaux, tissus, ornements pour temple et offrandes, coutellerie. L’occasion de goûter certaines douceurs locales dont je ne saurais vous dire le nom et la composition…Le plein d’odeurs et de couleurs sans les touristes : le pied!


Nous avons zappé au maximum les visites touristiques notamment celles des temples, sauf deux : tant qu’on n’a pas le mode d’emploi, ils se ressemblent tous et il est surtout très frustrant de ne pas comprendre le pourquoi du comment des emplacements, des statues, des autels...Et en même temps, c’est tellement compliqué, qu’il me faudra plusieurs séjours avant d’espérer y comprendre quelque chose! Le temple d’Uluwatu restera dans ma mémoire pour la beauté du site…et pour une rencontre mémorable avec les singes gris à longue queue qui vivent là! Un panneau prévient à l’entrée, de ranger appareils photos, nourritures, lunettes….autant d’objets dont les singes sont friands. J’ai tout bien rangé…mais j’ai oublié ma pince à cheveux avec une grosse fleur de frangipanier. Les singes eux, l’ont repérée tout de suite ! Première attaque 5 minutes après : j’ai poussé un hurlement, j’avais un singe pendu à mon sac. Obligée de tournoyer sur moi-même pour le faire tomber ! Mais j’ai cru que c’était un singe pickpocket : donc, j’ai continué. 5 minutes se sont passées encore et là…je me suis fait scalper par un singe qui m’a littéralement arrachée ma pince. Et qui est parti la boulotter tranquille quelques mètres plus loin. Pas de bol pour lui, la fleur était en plastique!


Nous avons découvert les « péages » au milieu de nul part. Pour rentrer sur le « site » de Jatiluwhi, par exemple, nous avons du payer 10.000 rps (c’était 10.000 par personne normalement, bravo Marie-Lore pour la négo!) : la Région de Tabanan a instauré des péages sur tous les sites touristiques et un garde vérifie que chaque voiture de touriste s’en acquitte bien. La même chose à Ubud : 5.000 Rps par personne pour avoir le droit de prendre la route qui serpente autours du Mont Batur.


Nous avons logé dans des endroits très différents. Depuis les greniers à riz plantés en bordure de plage (c’est de là que vient le surnom des « Robinsonnes Crusoettes » d’ailleurs), jusqu’à l’hôtel luxueux avec piscine privée, en passant par un hôtel que le Routard n’a pas du visiter depuis des années sinon il n’écrirait pas un avis si élogieux (sic !) et un authentique palais (Puri) du 17ème siècle, occupé par la famille du Roi de Kerembitan. Cet endroit est…étonnant, et ses habitants encore plus, à commencer par le Prince Toujus, artiste peintre. Rencontre hors norme avec des personnes d’un autre temps, qui nous ont expliqué un tas de choses comme :
- Comment déterminer le caractère d’un chien à l’aide d’un morceau de bois (démonstration en vidéo chez Marie-Lore peut être bientôt) ;
- Pourquoi l’occupation de l’île par les Hollandais n’a laissé quasiment aucune trace, à commencer par la langue. Le Roi (et oui m’sieur dames, rien que ça !), nous a expliqués que seuls les Balinais très aisés avaient accès à l’école hollandaise, seul moyen d’apprendre la langue. Cela en dit long sur la communication entre les deux populations pendant des siècles…
- La complexité de la langue Balinaise qui comprend 3 niveaux : bas, moyen et haut. Et selon la caste à laquelle la personne appartient, son interlocuteur s’adressera à elle dans l’une de ces langues. Par exemple, le Roi parle à ses servantes en langage bas, et elles lui répondent en langage haut ;
- Comment jouer du xylophone balinais ;
- La signification du spectacle de danse auquel nous avons assisté. Mais là je ne suis pas sure d’avoir bien compris, surtout sur les raisons du sacrifice d’un petit oiseau à la fin du spectacle (heureusement le Prince nous a éloigné et nous n’avons rien vu…).

 

Je suis ravie d’avoir découvert ainsi l’ile, tranquillement à notre rythme. Au final, mon endroit préféré reste Ubud. Quand je reviendrai, je louerai un scooter dès le premier jour. Pour partir à la découverte de petits endroits et pouvoir m’arrêter discuter et contempler les paysage en toute liberté. Parce que je n’ai plus trop peur sur cet engin depuis hier! (il était temps).

Comme le dit si bien Louis, un Montpelliérain, Ubudien de cœur : Bali ça se vit ! C’est ce que j’ai complètement l’impression d’avoir fait et je n’ai qu’une hâte …revenir pour continuer à aller à la rencontre de cette île magnifique et de ses habitants. Promis, bientôt plus de photos!

 

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 13:45

Voilà, après 29 jours sur le territoire indonésien, je m’envole ce soir pour l’Australie. J-1 : mon visa expire demain! Je poireaute devant le guichet d’embarquement et je souris en regardant les personnes qui attendent : une palanquée de surfeurs hyper bronzés avec un mini sac à dos et d’énormes planches !

 

J’ai un retard considérable dans mes articles car trouver un accès internet relève parfois de l’exploit. Donc je vais vous les poster à la suite de celui-ci…cela vous donnera aussi de quoi patienter jusqu’aux prochains. Et j'espère pouvoir bientôt avoir une connection plus longue pour aller zieuter les articles de mes blogs favoris et répondre à vos nombreux messages.

Mais là je ne sais pas bien quans ce sera parce que sitôt atterrie à Darwin (à 3h10 du mat ! il n’y a qu’un vol par jour Denpasar/Darwin), je pars prendre mon train à l’autre bout de la ville. Il démarre à 10h00 donc petite nuit blanche en perspective sur les sièges de l’aéroport ou de la gare. On verra bien, c’est pas grave. C’était ça où attendre le prochain départ…dans 3 jours. Destination Alice Springs, aux portes de l’Outback australien. Super, je vais avoir le temps de potasser mon guide parce que je n’ai pas la moindre idée de comment découvrir le coin !

Un peu difficile de reprendre ma route seule. La trouille de l’inconnu est revenue. Moins qu’au départ de Paris, mais elle est quand même là. Mais bon, ça va passer!
 


Have a good trip back Barbie Temple, you will miss me. Take care.

 

 

 

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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 14:20

Coucou tout le monde,

Nous voilà de retour de notre périple d'une semaine autour de l'île toutes seules comme des grandes, avec notre voiture. Pour les détails, patience patience, les albums photos sont en préparation et quelques petits articles aussi. Voilà le premier!

Quand nous avons décidé de quitter Ubud pour vadrouiller, la question était : comment? Trois options : les petits bémos, transports en commun locaux qui s'arrêtent partout et qui roulent à 2 à l'heure; les voitures avec chauffeurs..et la location de voiture ou de scooter. J’avoue, la conduite javanaise m’avait beaucoup calmée. A Bali, c’est un peu moins sauvage, mais guère plus rassurant. Mais pour être autonome et tranquille rien de mieux qu'une location quand même.

Le scooter perso, j’ai la trouille depuis que je me suis cassée la margoulette avec celui de ma petite sœur il y a…presque 20 ans. N
ous nous rabattons donc sur l’option location de voiture. Premier essai avec l’hôtel direct : 100 000 Rps la journée pour une jeep…pourrie. Et impossible, malgré nos demandes insistantes, d'obtenir une assurance! 50 mètres après le départ, alors que je serai consciencieusement à gauche…poum, je me prends le pot d’échappement d’une voiture avec mon pare choc, malgré les alertes de ma copilote de choc. Nous nous arrêtons et là commencent les palabres. Une éraflure sur la peinture derrière le pare choc et le proprio nous annonce 500 000 rps de réparation. Après 15 minutes de discussion et des menaces de nous emmener au poste de police (sachant que là, le risque est de voir augmenter la mise), nous nous mettons d’accord sur 300.000 rps. Nous apprendrons par la suite que la voiture louée est celle du cousin d'un serveur de l'hôtel...bref, le système D balinais.  

La fois d'après, Thierry, le patron du RENDEZ VOUS DOUX, nous conseille un super loueur, sérieux, qui chose extraordinaire, nous loue la voiture avec les papiers du véhicule, une assurance et après avoir fait un état de la voiture. Et nous avons sillonné l’ile au volant d’une Karimum, une petite voiture sympa qui a juste un peu de mal dans les côtes. Bon, il m'a fallu du temps pour prendre mes repères avec la conduite à gauche, à commencer par ne plus monter par la gauche de la voiture, ne plus chercher ma ceinture de sécurité à ma gauche, passer les vitesse de la main gauche…Bref !

En même temps, nous avons trèèèèèèèèèèèèès vite découvert les petits problèmes techniques balinais :
- les rues et les routes sont étroites et les voitures assez larges,
- les scooters sont 15 fois plus nombreux que les voitures et déboulent à droite à gauche,
- les poules et les chiens en liberté sont en nombre considérables et la route est leur domaine,
- les piétons annexent une partie de la route comme trottoir,
- les nids de poules ressemblent à des cratères et aucune route n'est épargnée,
- les panneaux indicateurs suivent une logique toute particulière et les noms de ville apparaissent ou disparaissent d'un panneau à l'autre,
- les "grands axes" ressemblent parfois à des routes de campagne ou des chemins,
- les noms de ville sont ortographiés différemment dans les guides et sur la carte routière,
- mettre de l'essence régulièrement quand on trouve une pompe, car dans certains coins reculés, il n'y a que les petits pompistes qui stockent de l'essence (frelatée?) dans des bouteille de Zubrowka, en plein cagnard. Gaffe à la pompe à essence quand on demande 20 roupies d'essence (traduisez 20 000 Rps soitun peu plus de 4 litres d'essence), que le pompiste ne rentre pas 20 litres (il entre soit le montant en Rps, soit le nombre de litres, et la pompe s'arrête automatiquement une fois le montant atteint)

Du coup, le langage codé du conducteur balinais n’a plus de secret pour nous :
- toujours klaxonner non pas pour engueuler le chauffeur devant mais pour lui signaler que nous allons le doubler…et qu’il range ses fesses
- doubler même si un scooter vient en face au milieu de la route : c’est lui qui se poussera
- rouler avec la ligne blanche du milieu entre les deux roues, quand il n'y a personne en face
- ne pas hésiter à se déporter à droite ou à gauche selon l'état de la route
- rouler entre 30 et 50 kms, comme tout le monde, voir 20 si besoin.Quasi personne ne vous disputera car  les automobilistes balinais sont généralement patients, courtois et...roulent assez prudemment.

Bref, nous revoilà saines et sauves. Merci à mon précieux copilote qui a du fermer les yeux quelques fois...Et je suis fière de nous : nous avons su passer outre les diverses mises en garde de tout le monde qui nous prédisait difficultés, accidents et contrôles de police fréquents; et nous débrouiller comme des chefs! Bon allez j'y vais..demain, j'essaie le scooter!

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 04:17

Samedi soir dernier, j’heurte malencontreusement une bonne grosse pierre moussue en essayant de remettre ma tong que j’avais enlevée pour rentrer dans une pièce (j’essaie de suivre les us et coutumes locales au maximum!). Les dégâts, sur le coup, me semblent superficiels : une petite coupure sur le haut du petit orteil droit. Je désinfecte et voilà.

Le dimanche se passe, mon orteil me titille un peu mais bon, ça va passer, ça cicatrice. Le lundi matin, Marie-Lore me conseille de montrer mon pied qui continue à me lancer un peu. Je vais au centre médical du coin qui me dit : «anesthésie locale, il faut vous enlever l’ongle de l’orteil qui a été sectionné. Et ensuite, je vous donne des corticoïdes pour l’infection». Koua !!!! Bon non, pas possible ça : des corticoïdes et une anesthésie ça me parait la solution extrême et en plus je ne suis pas sure de bien réagir. D’accord dans ce pays à l’humidité importante et aux bactéries hyper actives, il faut faire gaffe mais quand même. Je me sauve en courant et décide de prendre les antibios que mon médecin m’a prescris avant de partir.

Mais je passe une journée à surveiller, inquiète, et Marie-Lore aussi. En rentrant sur Ubud le soir, après une petite escapade au Lac Batur en voiture (prochain épisode celui là), nous nous arrêtons chez Wayan Nuriashi, médecin traditionnel balinais que Roshanack, ma cops canadienne, m’a montré quelques jours plus tôt (sympa la coïncidence… !). Wayan est devenue célèbre depuis le livre « Mange – Prie -  Aime » d'Elizabeth Gilbert, que j'ai lu mais que je n'ai pas spécialement aimé, à part la partie sur...Bali!

Après un examen attentif, le diagnostic tombe : des échardes multiples à enlever…et mon ongle. Je vous passe les détails de la séance, disons, pour faire court, que j’allais mieux au bout d'une heure "d'intervention"! Je suis repartie avec une jolie poupée au pied, des médicaments, huile et antibios naturels…et l’interdiction formelle de poser l’orteil dans l’eau pendant une bonne quinzaine voir plus. Adieu superbes piscines…snif ! 

Wayan m'a demandé 100.000 rps (soit environ 8 euros) pour le soin et les médocs, contre environ...2.000.000 à 3.000.000 de rps pour un médecin traditionnel..et le résultat est épatant. Trois jours après, il est cicratisé et je n'ai plus mal du tout.  Je suis contente de cette rencontre étonnante avec cette femme, qui guérit grâce à des méthodes balinèses traditionnelles. Un peu comme les guérisseurs que j'allais voir de temps en temps chez moi, ces personnes aux dons particuliers qui savaient mieux que quiconque soigner les petits bobos.

Moralité, j’ai tellement craint d’être malade pendant mon voyage et de ne pas pouvoir gérer, donc de devoir rentrer en France plus tôt…que ce qui vient de se passer n’est pas étonnant! Heureusement que je n’étais pas seule, sinon j’aurais paniquée (merci Marie-Lore). 

Cet épisode va m’avoir, j’espère, permis de dépasser quelque chose et de mieux gérer à l’avenir cette peur de la maladie, en me faisant confiance sur mes capacités à gérer, la prudence dont je fait preuve et les précautions que je sais prendre, et sur les capacités de mon corps à se défendre.

Voilà, je repartirai de Bali avec un souvenir indélibile : un nouvel ongle! Et tant pis pour ma pédicure et le beau vernis qui avait 3 jours. Mais par contre, mon petit doigt me dit de ne pas tenyer la manucure pour le moment. On ne sait jamais...!

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 17:00

Le culte balinais est extrêment ritualisé et tous les matins, c’est un plaisir que d’assister au dépôt des offrandes.

A l'hôtel, elles sont déposées dans le temple de l'entrée et devant chaque chambre, ainsi qu'à la réception et à la piscine. Et les statues sont souvent décorées de fleurs de frangipanier ou d'hibiscus.

 Les offrandes sont pleines de couleur (fleurs, encens, cracker, petit verre de thé parfois) et les gestes qui les accompagnent emplis de grâce et de recueillement mais tout dans la simplicité et la légereté.



Une commerçante rencontrée au marché m'expliquait qu'elle dépose les offrandes dans tous les endroits importants pour elle (le temple, sa boutique, sa voiture). Pour porter chance pour la journée à venir, et remercier les Dieux de la journée passée la veille. Elle m'a autorisée à la prendre en photo, ce que je n'osais pas demander de peur de déranger (mais en même temps je voulais vous le faire partager...le dilemne!).  

Quand je l'ai recroisée aux abords du temple du marché, elle m'a invitée à la suivre. Quel beau moment : plusieurs commerçantes déposaient en même temps des offrandes à 5 endroits différents, et un billet dans une urne. Des offrandes sont aussi déposées au pied des arbres, les Balinais considérant que tout être vivant a un esprit, tout comme les choses inanimées.

Les offrandes sont aussi déposées devant chaque pièce d'une maison, pour la chance mais aussi pour les esprits présents. Ce sont des offrandes plus petites, des morceaux de feuilles de bananiers avec quelques grains de riz, une fleur, du sel et du piment.

Voilà, j'ai très envie d'en savoir plus sur la religion et la culture balinaise. Je pose des questions mais j'ai parfois du mal à comprendre les réponses, et il y a tellement d'éléments à intégrer que ce n'est pas demain la veille que je vais avoir une bonne vision d'ensemble. Par grave : j'ai encore le temps d'approfondir en 15 jours...et de toute façon je reviendrai!


Temple du Marché à Ubud - photo Thalie
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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 14:42

Les Balinais sont majoritairement hindouistes et pratiquent l’Agama Hindou Dharma, contrairement au reste de l'Indonésie, musulmane.

Pour eux, la liberté et la paix ne peuvent être obtenues, dans nos vies, que quand nous respectons et observons les 3 harmonieuses relations de la Tri Hita Karana à savoir :
- les Dieux ont crée la nature et tous ses contenus
- la nature offre les éléments pour satisfaire les besoins et les activités des gens
- les gens doivent établir des structures de village traditionnels, construire des temples où se tiendront les différentes cérémonies, faire des offrandes quotidiennes, préserver la nature et résoudre les problèmes ensemble.

Et de fait, les 
temples sont partout : depuis le temple imposant qui accueille la population, jusqu’au petit temple privé à l’intérieur des maisons. Je ne sais pas encore comment ni pourquoi ils sont construits ici où là, mais je vais creuser cette aspect, car le choix n’est jamais le fruit du hasard. 

Et les fêtes sont inombrables, souvent spécifiques à tel ou tel village. Il parait que si il voulait, un Balinais pourrait avoir une cérémonie chaque jour de l'année.

Cela explique certainement, en grande partie, la bienveillance, l'attention, la gentillesse dont les Balinais font preuve au quotidien. Ils souhaitent vivre en harmonie avec tout ce qui les entoure, et cela se sent. Ils sont aussi très curieux, mais jamais de la curiosité mal placée, du moins il me semble. Et je n'ai jamais rencontré des personnes qui souriaient autant. C'est impressionnant! Souvent, j'ai l'impression d'être dans un grand village de vacances ou en randonnée, seuls moments dans mon quotidien habituel où je retrouve cette convivialité avec Pierre, Paul, Jacques.

A Ubud, les sollicitations sont nombreuses, et même si elles sont faites avec courtoisie et le sourire, parfois, c'est un peu fatiguant. Mais ils sont tellement cools et adorables, qu'il suffit de leur répondre gentiment et tout le monde est content. Ils insistent très rarement, et toujours sans aucune agressivité. Certains chauffeurs de taxi ont même une astuce que j'adore et qui me fait sourire à chaque fois, ce qui, je crois, est l'un des effets recherchés : ils tiennent une pancarte avec "Do you need transport?". Si vous dites non, ils tournent la pancarte où est écrit "Maybe tomorrow?". J'adore!

D'ailleurs, cette philosophie de vie balinaise est présente au quotidien, dans des petits mots, des manières d'être et de faire. Par exemple, à la Une du Bali Time, le journal du coin qui parait toutes les semaines, il est indiqué "Om Swastyastu" ce qui signifie "Soyez toujours en sécurité". J'ai acheté un verre l'autre jour : dessus était écrit " Commencez avec de petites choses, créez de la bonté et des valeurs, et volez haut dans la ciel en remplissant le ciel d'amour".

On peut aussi acheter des choses comme ça chez nous, sauf que je ne suis pas bien sure que l'utilisateur applique cela dans son quotidien : eux si, du moins il me semble. Les Balinais vivent l'instant présent, sans jamais oublier de préserver l'harmonie et le dialogue. J'espère ramener avec moi un peu beaucoup de cet art de vivre si particulier. 

 

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 11:45

Coucou tout le monde

Me voila de retour après deux jours de voyage mouvementés et un jour a déménager et chercher une connection pas trop mal! Mais avant de vous raconter ça, pour faire dans l’ordre, revenons à Yogyakarta et le temple de Borobudur. Pour l’historique, c’est par là.

Je n’ai pas pu le visiter, juste le voir de l’extérieur, pour cause de Cérémonie de Waisak, une fête bouddhiste très importante.

Je le savais en y allant, mais j’étais contente d’assister à une cérémonie comme celle-ci. Après quelques heures de transport (déjà !), nous arrivons pile à temps pour le début de la procession…et le déluge. 3 kms de procession sous une pluie diluvienne. Une douche géante d’une heure, avec eau chaude et 35° de température extérieure. Pas désagréable…sauf que 5 heures après, je ressemblais toujours une vraie serpillère !

Temple impressionnant, même vu de l’extérieur, et cérémonie haute en couleur, dans tous les sens du terme. Malheureusement, pour des raisons d’organisation sur lesquelles je reviendrais dans un autre billet, nous n’avons pas pu assister aux cérémonies du soir.


Sinon, avant mon départ, petite visite du Palais du dernier Sultan de Java, le Sultan de Yogyakarta qui est le seul, selon l’expression du guide à ne pas avoir « fait banqueroute ». Dieu de la chance - Photo Thalie

Bref, dimanche matin 9h15 je dis au revoir à mes deux compères et me voilà dans un bus direction le Mont Bromo...où j’arrive à 23h30, après un voyage épique assise à côté du chauffeur (aie aie aie, je vous expliquerai) et une crevaison à 500 mètres de l’hôtel (où le chauffeur nous a dit « my donught is broken » - littéralement « mon beignet est cassé », nom très imagé pour désigner une roue!) A plus de 2500 mètres d’altitude, ça caille et l’hôtel était tellement crade que je n’ai pas osé me rouler dans la couverture.

Le lendemain matin, sur le pont à 3h30 pour aller voir, en jeep, le lever du soleil sur la caldeira du Mont Bromo. Réveil difficile notamment pour les cervicales déjà pas mal éprouvées…En guise de lever du soleil… lever de nuages et de pluie. Pour l’anecdote, ça caillait tellement que j’ai réussi à m’acheter une paire de gant en Indonésie ! Faut le faire quand même. Du coup je les ai pris roses, pour les encadrés au retour! Heureusement, tout c’est éclairci sur les coups de 5h00 du mat et là….splendeur! Je ne vais pas réussir à vous retranscrire, j’espère que les photos parleront d’elles-mêmes. Un moment hors du temps, des couleurs somptueuses, un endroit vraiment exceptionnel, scotchant.

A peine le temps d’en profiter, de traverser la mer de lave en petit poney et de monter (et donc descendre) 248 marches (j’ai compté) et à 9h30 hop hop hop, dans un bus direction Bali via Probolinggo. Traversée de ferry fin de journée donc de nuit (pas fière la fille, je vous le dis…un vrai chassé-croisé dans le détroit et pas de lune qui brille) et arrivée à Denpasar la capitale, à…22h45! Yes!

Et là, grand moment de solitude. J’avais du annuler ma réservation sur Bali pour cause de grand retard, et je n’avais pas pu en prévoir de nouvelle. J'avais une solution de repli qui ne me tentait pas : suivre des personnes rencontrées pendant le voyage à Kuta, le paradis des...surfeurs. Moi je veux du calme maintenant!

Ouf…un taxi me propose de m’emmener direct à Ubud. 40 minutes de route et 10 hôtels plus tard, me voilà posée au centre de l’Ile de Bali. Mais la suite, c’est pour plus tard. Là je finis mes scones dans un café japonais (!) en me faisant bouffer par les moustiques car derrière mois, une rizière…et je vais me coucher! Bonne nuit

Mont Bromo - Photo Thalie (réalisée sans trucage!)
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 23:30

Aujourd’hui, je rejoins Jacques et Christian pour partir en virée à Prambanan, en transport en commun. Jacques et Christian ont l’âge d’être mon père. Ils sont amis depuis 30 ans et des baroudeurs de première : ils ont sillonné je ne sais combien de pays en moto, en bateau, en avion. Ils ont été dans les premiers à expérimenter le parapente, l’ULM, et ont chacun des centaines de sauts en parachute à leur actif. Et j’en découvre tous les jours !

Je les ai rencontrés « par hasard » (ça tombe bien, Jacques ne croit pas aux hasards lui non plus) sur le quai de la gare. Je les avais abordés pour leur demander le quai du train. A leurs vêtements et sacs à dos, j’avais repéré qu’ils étaient français : Quechua, ça ne trompe pas ! Très drôle d’ailleurs : chaque fois que je repère la marque de Décathlon, je sais que j’ai à faire à des compatriotes. Faciles de nous repérer !

Ils ont pris un autre train censé arriver après moi, sauf qu’ils sont arrivés avant ! On s’est dit au revoir sur le quai, peut être à bientôt. Arrivée à la gare de Yogyakarta, un conducteur de becak (voir la photo du pousse pousse Carrefour pour voir ce qu’est le moyen de transport le plus populaire de la ville) m’amène à une adresse que j’avais repéré dans le Routard. Arrivée devant le Losmen Bladok…je vais à la réception voir si ils ont des chambres et je tombe sur Jacques et Christian, qui viennent de réserver… Quel coquin ce hasard alors quand même dites donc ! Comme quoi le monde est petit, et celui des voyageurs encore plus. Geneviève, tu m’avais prévenue mais là, je l’ai vécu en live.

Je sais que cette rencontre était importante pour que je me sente en sécurité et que je prenne mes marques dans mon voyage, et maîtrisent mes peurs. En plus de passer des moments très sympas et d’avoir des discussions fortes intéressantes. Bref, je m’égare.


Départ donc, pour le site de Prambanan. Je ne vous ferais pas l’historique, pour ça je vous renvoie sur cette page.

Site que j’ai trouvé somptueux…bien qu’il ait été très fortement endommagé par les tremblements de terre successifs, le dernier en 2006. Une architecture que je n’avais jamais vu, qui remonte au 9ème siècle. Et des pierres qui s’imbriquent les unes dans les autres en un gigantesque puzzle.

Voilà, prochaine étape le temple de Borobudur. En attendant, je vous laisse sur ma découverte de la journée : le bas relief de Prambanan qui représente l'Arbre de Vie, avec des oiseaux à tête humaine.

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 16:44

Coucou tout le monde,

Scusez moi mais trouver un cyber café où je puisse utiliser mon ordi, relève de l'exploit ici! Et les délais de connection sont comment dire...plus longs! Bref, ça y'est je râle parce que "c'est pas comme à la maison". Et pourtant, c'est ce que je cherche...et que je suis ravie de trouver! Jamais contente la fille.

Alors, arrivée dans le sud de Java, à Yogyakarta, hier soir vers 17h30. Heure prévue initialement, 15h15. Mais c'était sans compter sur 1 heure de retard au départ et des arrêts en pleine campagne...pour laisser passer les trains d'en face notamment.

Pas grave : ce retard m’a permis, entre autre, de me rendre compte, une fois de plus, de l’extrême gentillesse et de la sollicitude des Indonésiens. Un monsieur, me voyant demander au contrôleur de me confirmer la voix, à regarder mon ticket et m’a dit que nous étions dans le même wagon. Et ¾ d’heures après, quand le train est entré en gare, il m’a fait signe et s'est assuré que je le suivais bien, jusqu’à ce que nous soyons arrivés. Pareil avec les contrôleurs, les policiers, et les serveurs qui sont passés et repassés pendant les 9 heures de trajet. Et des voyageurs qui tous me faisaient pleins de sourires : m’étonne, j’étais la seule non indonésienne du wagon !


Et ce retard a permis à une jeune femme, enceinte et voyageant avec son petit garçon, d’attraper le train et de ne pas perdre le prix du billet (pas de remboursement possible ici). Elle est arrivée 30 minutes en retard à cause des embouteillages…et des inondations liées aux pluies de fin de mousson. Elle était ravie, et moi aussi…elle allait passer une bonne journée, et moi je n’étais pas pressée et contente pour elle.

Après une heure de trajet, le choc : mes premières rizières. Comme dans les films : de grandes étendues toutes vertes à perte de vues, quelques rizières en escalier, des personnes avec leurs chapeaux pointus et de gros sacs qu’elles portent en équilibre sur les épaules. Pas de photos des rizières, les vitres du train étaient trop craspouettes pour que cela rende quelques choses. Mais m'est avis que je n'ai pas fini d'en voir...

J’ai du me pincer pour y croire…mais c’est comme ça depuis le début. Là tout de suite, alors que je vous écris du cyber d’à côté de mon losmen (guesthouse), jai l’impression d’être « à la maison » (rapidité internet en moins !). Très étranger…et très agréable.

Sinon, voyage en première classe (Eksekutif ça s’appelle, pas glop comme non) hyper confort. A part la télé à fond, quasi tout le trajet. Il me semble qu’ils aiment bien le bruit par ici. Ou alors le volume de la sono est cassé, je sais pas. A part ça, fauteuil XXL, petit oreillé, thé et repas offert…le tout pour la somme faramineuse de …250 000 roupies soit environ 18 euros. Bon le repas j’avoue, je n’y ai pas touché : peur d’être malade entre des couverts et des assiettes réutilisables dont je ne suis pas sure qu’elles aient été lavées à l’eau bouillie, et des plats à l’air libre ou simplement recouverts d’un film plastique…j’avoue j’ai eu peur. Bon, d’ici quelques jours je devrais réussir à la lâcher, cette peur (pas de là à manger n'importe quoi non plus du genre des pattes de poulet frites).

Ah, et j’oubliais l’A/C (air conditionné, on apprend vite à repérer l’abréviation ici)…Dans les trains, ils ont une conception très spéciale : au bout d’un moment le train…roule portes ouvertes! La preuve en photo! Bon en même temps, il doit pas dépasser le 60/70 à l’heure mais quand même, ça fait drôle! Et dans les trains qui n'ont pas l'air conditionné, ils roulent portes ouvertes et entrent en gare comme ça. Ce qui n'empeche pas, régulièremenent (du moins en 1ère classe et dans les transports en commun), de flitoxer du produit à base de citronnelle. Pas pour chasser les moustiques...mais pour combattre les odeurs de transpiration. Du moins c'est ce que m'a dit une passagère.

Au bout de tout ce périple, arrivée sport à Yogyakarta, sans aucun hôtel de réservé. Mais ça, c’est pour demain. Là, je vais aller me coucher parce que grosse journée demain. Surprise, surprise…Bon, je vous laisse avec the famous Blue Pepsi. Pas mal. A la votre, et bon week end.

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