Lors de mon dernier voyage à Bali, j'ai acheté un lot de coeurs en fer blanc légèrement martelés dont j'avoue, je ne savais pas trop quoi faire. Pendant une période, ils se sont transformés en guirlande géante accrochée à une fenêtre. Puis ils ont rejoint un sac dans une armoire.

Jusqu'à ce que ce post de Marie-Lore sur les marchés de Noël me donne l'idée soudaine de les customiser et d'en faire de petits cadeaux de Noël. 

J'ai juste acheté deux tubes de peinture dimensionnelle rose et violet. Puis j'ai farfouillé dans ma boite à trésors où je garde depuis des années des breloques, des morceaux de rubans et des perles, et dans ma boite à pelote de laine.

Je me suis bien amusée à réaliser quelques petits coeurs tous différents, à glisser dans la hotte du Père Noël. Et je suis ravie que ces petits coeurs balinais reprennent leur voyage. 

C'est la période des soldes, le moment de l'approvisionnement en tout genre. J'en profite pour aller fouiner dans les drogueries, magasins de laine et autre, pour acheter des matériaux à des prix avantageux que je range dans ma boite. Parfois (souvent), je ne sais pas quoi en faire sur le moment. Mais il finissent toujours par trouver leur place...même des années plus tard ((-;

Un joli modèle de cheich de chez Phildar, qui m'a donné du fil à retordre, c'est le cas de le dire!

Après l'avoir défait 4 fois, j'avais bien assimilé le point (impressionnant comme ça mais en fait, très facile) mais impossible de comprendre comment et où faire les augmentions!

A l'endroit, à l'envers, en début de rang, en fin de rang...je devenais chèvre!

La cinquième fois, après avoir éliminé une ou une toutes les interprétations possibles du " mode d'emploi" Phildar incompréhensibles, j'ai enfin compris comment ça marchait! Fallait vraiment que j'ai envie de le tricoter celui là.

Ce n'est pas la première fois que je bugge totale sur un modèle et ses explications. Et à chaque fois je me dis : présenter et expliquer simplement et clairement quelque chose, c'est finalement le plus difficile.

J'ai trouvé un rice cooker au pied de mon sapin d'anniversaire. Trop contente, j'en rêvais depuis longtemps!!!

Et alors? Je suis fan accro de mon rice cooker (je n'arrive pas à l'appeler "cuiseur de riz", c'est pas glop en français). Je me demande même comment j'ai pu m'en passer jusqu'ici. Il n'a que des avantages :

- une cuisine saine, avec très peu de matière grasse. Riz, blé, pâte, boulgour, quinoa dans la cuve + légumes, poissons, viande dans le panier vapeur au dessus;

- il cuisine tout seul. Un clic pour la cuisson. Et il passe en mode - maintien au chaud - tout seul;

- le riz est top, comme dans les restos chinois, japonais, indiens, indonésiens...Le bonheur! Ca change des sachets "Uncle ben's"!

Pour le moment, je teste les recettes fournies avec la machine. Ma préférée : le riz pilaf.

- 2 tasses de riz

- un oignon coupé finement

- 50 gr de beurre (perso c'est plutôt 20 grammes)

- 4 dl (remplir jusqu'au trait 4 de la cuve du rice cooker) de bouillon de légume ou de viande. Bien sur, je ne fais pas mon bouillon. Alors ça donne un bouillon cube bio dilué dans un verre d'eau chaude + eau normale. Et ça marche pareil.

Après moults recherches sur le net, j'ai trouvé des personnes qui détournent leur rice cooker pour y cuire des gâteaux, des omelettes, des ragouts...Là j'avoue, j'ai pas encore testé mais c'est pour bientôt. Je vous tiens au courant.

En tout cas, si vous avez envie de vous faire ou de faire un cadeau génial ultra utile, foncez!

Voilà une recette à tomber, découper dans un magazine il y a 5/6 ans, et que je ne me lasse jamais de faire et refaire. C'est un peu long à préparer mais franchement, ça vaut carrément le coup. Perso, je fais au pif, mais je vous donne quand même les proportions de la recette

Pour 10 personnes (n'ayez pas peur, ça part vite!)

Pour monter le mille-feuille

6 grosses tomates

2 chèvres sainte maure non cendrés de 250 gr (je prends des "chevretines", les petits palets vendus tout prêts pour faire des chèvres chauds, quand je ne trouve pas autre chose)

300 gr d'huile d'olive

1 botte de coriandre - sel de guérande (of course!)

Pour la compote orientale

600 grammes d'oignons ciselés

350 grammes de lamelles de tomates

20 grammes de rondelle de citron jaune

1 gr de curcuma / 2 gr de cumin / 1 gr de cannelle / 1 gr de gingembre

1 gousse d'ail - huile d'olive - sel

- Préparez la compote orientale en faisant revenir les rondelles d'oignons dans une sauteuse jusqu'à ce qu'ils soient caramélisés. Ajoutez l'ail, laissez compoter. Puis ajoutez les épices, le citron et les tomates. Laissez mijoter jusqu'à ce que le mélange soit fondant. Laissez refroidir

- Coupez les tomates et les chèvres en rondelles. Ciselez la coriandre

- Garnissez le fond d'un plat rectangulaire avec du film transparent en le laissant dépasser sur les bords (c'est pour démouler ensuite)

- Alternez ensuite les couches, dans le plat comme suit : tomate/ coriandre / filet d'huile d'olive / compote orientale / fromage de chèvre (2 fois ou plus si le plat est haut et que vous avez du rab). Terminez par une couche de tomates.

- Rabattez le film transparent sur le mille-feuille et mettez au frais. Je le fais minimum le matin pour le soir, si je peux la veille au soir pour le lendemain.

Désolé pour la photo, j'ai oublié d'en faire une la dernière fois!

Dans la série "inratable", voila la tortilla!

J'adore, mais vraiment, je n'ai pas le coup de main pour retourner la tortilla dans sa poêle sans la casser. Du coup, au final, cela donne toujours une bonne prise de tête, un gros coup de chaud et...un tortilla pas jojo.

Marmiton, une nouvelle fois, m'a sauvée! Le truc tout simple : une tortilla cuite au four dans un moule à manquer. Tout simple, mais fallait y penser.

Pas de photo : j'ai réagi trop tard, une fois qu'elle était finie...

Ingrédients (pour 10 personnes) :
- 4 oignons
- 200 g de lardons
- une pincée de piment en poudre - sel - poivre
- 1/2 poivron vert
- 500 g de pommes de terre
- 10 oeufs

Dans une sauteuse, faire revenir les oignons + les lardons + le poivron et le piment en poudre. Puis, cette préparation prête, faire revenir à côté, les pommes de terre (qui doivent être bien molles, car elles ne recuiront pas). Battre les oeufs à part.
Beurrer ou huiler un moule à manquer (bien épais). Faire cuire environ 15 min, à 210°C (thermostat 7).

Bon ap'