Il y a plus de 2 ans, j'écrivais ce post, pensant sincèrement que ma bataille contre les kilos touchait à sa fin. C'est en cours, mais de fait, ce n'est pas encore le cas. Cependant, j'ai toujours l'intime conviction que le jour où j'aurai ouvert et vidé toutes mes valises et posée ma vraie vie qui me correspond; le surpoids s'envolera.
En mai dernier, j'ai pris rdv avec une jeune femme naturopathe. L'envie de reprendre "autrement", un travail sur mon alimentation, entre autre. Grâce à elle, j'ai compris une chose fondamentale.
Pour la première fois, quelqu'un m'a expliqué que la nourriture était chez moi, ce que j'appelerai un "monoréflexe". A savoir que je réponds toujours de la même manière à mes besoins, sans distinction. Fatiguée, besoin de dormir : je mange. Angoissée, besoin de me détendre ou de me changer les idées : je mange. Pleine d'énergie, besoin de me dépenser : je mange. Peinée ou en colère, besoin d'exprimer mon ressenti : je mange.
Si je prends le cas numéro un, je pourrais choisir d'aller me coucher si je suis fatiguée. Comme ce soir par exemple, où je lutte devant mon ordinateur alors que je tombe de sommeil depuis 2h00. Non seulement je ne vais pas me coucher, mais je viens de boulotter une gaufre liégoise. Alors que je n'ai pas faim...mais sommeil. D'ailleurs, j'entends souvent "je me suis couché sans manger tellement j'étais fatiguée". Perso, je ne sais pas ce que c'est, sauf quand je suis malade. Et encore!
Je ne me mets plus la râte au court bouillon avec mon poids. Grâce à un premier travail avec une nutritionniste elle aussi "autrement" (voir le site de l'association GROS, si vous voulez en savoir un peu plus), je suis sortie, depuis plus de 3 ans de la spirale infernale des régimes et du jugement de la "pauvre fille qui n'a pas de volonté".
Cette clé est une nouvelle étape. Réussir aujourd'hui, à identifier mes besoins et à y apporter la réponse adéquate. Ca va de paire, d'ailleurs, avec le fait d'identifier mes envies et de les réaliser.
Alors exercice pratique tout de suite : je vais me coucher. De toute façon, y'a plus de gaufres liégoises...!