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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 12:00

Suite à cet article, quelques personnes m'ont posé la question suivante "comment fais-tu pour te débarrasser de souvenirs polluants et plombants?".

En fait, ces souvenirs n'ont pas disparu d'un coup de baguette magique. De toute façon, même si je voulais les faire disparaitre, je ne pourrais pas : ils sont archivés quelque part.  J'ai juste appris à les regarder, au lieu des les occulter.

Dans ma vie, je suis confrontée à des situations qui se répètent encore et encore.  A chaque fois j'ai le choix :

- soit être fataliste, me dire que c'est comme ça, que je n'ai pas de chance ou que c'est mon caractère et que je ne peux pas le changer;

- soit décider de regarder en face la situation, décrypter mon comportement et chercher le pourquoi du comment. Pour modifier ce qui me gonfle chez moi.

Définitivement, j'ai choisi la seconde solution.

Etre dans cette démarche m'a demandé d'aller soulever le couvercle d'une histoire personnelle et familiale que je ne voulais pas aller regarder. Je m'étais persuadée que je n'avais pas besoin du tout pour vivre ma vie d'adulte, que je pouvais faire avec sans problème. 

En réalité, je l'ai compris il y a peu, j'avais peur d'être destabilisée par mes souvenirs. Donc je les gardais loin. Mais au final, c'est de ne pas les regarder qui auraient fini par me déstabiliser. En sédimentant, tout au long de ma vie, des couches et des couches d'incompréhensions, de non-dits, de mal-être...Car ils avaient construits des comportements, des ressentis, des conditionnements, qui ne sont pas les miens, qui ne sont pas/plus ceux que je veux vivre. 

Pendant des années, mon refus d'aller voir m'a protégée : j'en avais besoin pour grandir. Mais aujourd'hui que je veux rentrer de plein pied dans une vraie vie d'adulte, j'apprends à regarder ses souvenirs et mon histoire comme une force. Comme autant d'élément qui m'ont construits.  

Comme le dit Marie-Lore dans son commentaire, "les mauvais souvenirs ne s'effacent pas. ils se transforment et ne restent plus douloureux". Elle ajoute une chose  fondamentale : "le travail sur le corps est important pour cela, sinon c'est la tête bourrée de traumatisme qui continue à regarder ses peines".

Revenir au corps, c'est ce qui m'a permis cette ouverture sur le passé, en m'amenant  petit à petit à lâcher mon mental qui vérrouillait tout. Il est fort le mental, il pose des barrières dont on se rend même pas compte, il planque des trucs, il nous fait avancer coûte que coûte, même quand la machine est fatiguée ou lance des signaux de détresse. Revenir au corps, c'est ouvrir les vannes et se retrouver "en totalité". Ca peut faire peur...et pourtant ce n'est que du bonheur!

 CIMG0005.JPGPhoto Thalie

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 09:14

Dans la série ouvrage de dames, une autre activité que j'aime beaucoup, peut être ma préférée : la broderie au point compté. J'adore partir d'une toile vierge, et suivre un diagramme pour faire apparaitre petit à petit, le dessin.

Le principe : un toile Aida vierge, une grille avec le dessin, des fils de couleurs et de bons yeux. J'achète généralement des kits qui comprennent tout. Ca peut paraitre compliqué quand on déplit la grille.

Mais pas de panique, en fait c'est super simple. La base de la plus grande partie du travail : le point de croix. Ensuite, il suffit

- de repérer à quelle couleur correspond chaque symbole;

- de mettre ses écheveaux de couleurs sur un trieur fonction des symboles, pour mieux s'y retrouver et ne pas s'emmeler les pinceaux dans les différentes nuances;

- de plier la toile et la grille en 4 pour trouver le milieu. C'est par là qu'on commence;

- de tendre la toile sur un tambour (cercle à broder) pour avoir des points réguliers. Personnellement, sur des grands ouvrages, je n'arrive pas à faire bien sans. C'est trop serré ou pas assez, et au final c'est moche.

Picnik-collage-copie-5.jpg

Reste à suivre le schéma, et...compter! C'est justement aussi pour ça que je crois que c'est une de mes activités préférées : je peux toujours essayer de cogiter du chapeau en comptant les points, ça ne marche pas!

Si ça vous tente, vous pouvez commencer par des petits kits simples. Ou broder tranquillou un coeur, une étoile, des initiales...sur un bavoir ou un doudou. Pour faire un cadeau de naissance par exemple.

A Paris, mon fournisseur pour le moment c'est la Boutique Modes & Travaux, rue de la Pépinière, juste à côté de la Gare Saint Lazare. Une mine d'or.

Kénavo, passez un bon dimanche.

CIMG0023.JPG

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 23:02

Pour ce premier séjour de 2010 au Maroc, campement dans le désert de M'Hamid, au sud de Zagora, direct en descendant de l'avion. Waouh : 6 jours et nuits sur 7 dans le désert, le bonheur! La première fois que j'y restais si longtemps et...j'ai encore moins vu le temps passer que d'habitude. 

carte.jpgUne belle surprise à l'arrivée : des zones inondées sur Ouarzazate, là où je ne connaissais que la sécheresse depuis deux ans que je viens régulièrement. La conséquence de pluies importantes tombées ces dernières semaines.

Puis un désert vert et gorgé d'eau (à l'échelle d'un désert bien sur).

Tout au long de la route, des oueds rempltamaris-02.jpgis à ras bord, des fleurs jaunes et roses pâles, des montagnes recouvertes d'un petit tapis vert.

Et autour du campement, quelques fleurs jaunes très particulières, qui ressemblent à des épis de mais; une autre variété de plante qui n'avait pas poussé là depuis plus de 20 ans...et des palmiers verts!

Comme c'est chouette de voir cette eau redonner vie et couleur au désert.

Et ensuite?

Encore une fois, une très belle aventure humaine avec mes compagnes de voyage et les nomades du campement, pleine de rires, de découvertes, de partages, de repos.

Encore une fois, le sentiment d'avoir fait un bond personnellement, en confiant au sable des choses qui me parasitent l'existence. Un "nettoyage" dont je ressors légère et sereine. Parce que dans le désert, il est difficile de tricher. Dans le désert, on se retrouve face à soi, face aux autres, on fait le tri de tout ce qu'on a accumulé, on se débarasse de ce dont on ne veut plus. Dans le désert, on revient à l'essentiel, on enlève le superflu.

En raconter plus? Impossible, je n'arrive pas à le retranscrire. Mais Marie-Lore a su trouver les mots justes : son article résume parfaitement ses séjours. 

J'ai juste envie de le compléter par une citation de Théodore Monod, trouvée sur le Blog de Nadine, qui a fait partie de cette géniale aventure.

"Le Sahara est un temple, l'un des milieux les plus autonomes que l'on puisse imaginer car le phénomène de l'aridité y est très spécial. Il faut donc, si l'on va au désert, en respecter les habitants, les animaux, en écouter les leçons dont la pure simplification de la vie, alors que les mégapoles nous submergent de superflu dans tous les domaines".

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 14:45
Je vous ai déjà parlé très succintemment du statut d'auto-entrepreneur, simplement pour vous donner l'adresse de sites utiles. Mais je me suis aussi rendu compte que les informations n'étaient pas forcément des plus claires et des plus accéssibles.

En voici une, importante.

L'un des principes de base du statut d'auto-entrepreneur, est de ne payer des charges que sur ce qui est encaissé. Pas de déclaration d'activité, pas de charges.

Mais si cette absence de déclaration se prolonge au delà de 36 mois, l'auto-entrepreneur devra impérativement demander sa radiation, sous peine de basculer automatiquement sous le statut de la micro-entreprise. Donc soumis, notamment à des appels de charges trimestriels indépendemment des recettes réalisées (voir ce lien pour plus d'explication).

Il faudra être vigilant car comme aucune charge ne sera demandée pendant cette période de 36 mois, il sera facile d'oublier d'effectuer cette formalité de radiation.

Pour cesser son activité (mais aussi pour toutes modifications de statut),  le formulaire à remplir est le P2 P4 - déclaration de cessation ou de modification d'activité. Il est à renvoyer au CFE (centre de formalités) compétent.

Si certains d'entre vous, déclarez en auto-entrepreneur, ont des informations à communiquer, et/ou des expériences à relater, n'hésitez pas à laisser des commentaires.

Merci d'avance, bonne journée.

 

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 09:29

A la suite notamment de cet article de Marie-Lore, je me suis rendue compte d'une chose qui prend bien de la place dans ma tête : le fait de toujours poser une attente derrière le travail que j'effectue.

Jusqu'ici, je n'arrivais pas à me satisfaire "simplement" d'avoir fait mon travail, consciencieusement et du mieux que je le pouvais. Quand je dispensais des conseils en RH ou en droit du travail, il fallait impérativement que je pousse pour que les choses se fassent. C'était pour moi une évidence : je devais m'assurer que tout était bien mis en place pour que légalement la personne soit protégée. Si mes supérieurs ne validaient pas les documents, je revenais encore et encore à la charge. Si un client restait avec une problématique, j'allais me faire un sang d'encre pour lui et le relancer : sa problématique devenait la mienne.

Et là, je me rends compte combien cette démarche n'est pas juste car alors, je pose une attente. Celle que la personne applique et fasse les choses. 

Sauf que je ne peux pas le faire à sa place ou la "pousser à" : j'y perds beaucoup de temps et d'énergie et surtout, j'endosse des responsabilités qui ne sont pas les miennes. 

Bien sur, sous-jascente, il y a une recherche de reconnaissance et d'être rassurée sur mes compétences, j'en suis bien consciente. Dans ce cas il m'appartient juste de me recentrer sur mon travail, de regarder si je suis en phase avec ce que j'ai fait, si j'ai été professionnelle, carrée et claire dans ma démarche. Et après, de laisser faire les choses, en répondant présente si besoin.

Petit à petit, j'en prends conscience et cela m'allège d'un poids considérable. Et hop, un petit coup de pied à ma culpabilité pour lui indiquer encore un peu plus la porte de sortie. 

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 11:22
En ce moment, je ressors mes vieux CD pour mettre en fond sonord à la maison. Et je m'aperçois, en cherchant parfois les paroles, qu'il y a des morceaux que j'ai écouté des dizaines de fois sans saisir les paroles. Je sais pas vous, mais avant cela m'arrivait souvent. Maintenant, j'essaie de faire plus attention

Et voilà comment j'ai découvert les paroles d'un des "tubes" de Paris Combo. Ca vaut le coup de les lire...

Bonne journée



Nous tous nés d'amour dans ce vieux pays
Où seuls de vieux, de très vieux singes sont assis
Aux commandes de nos libertés - Aux manettes de nos intégrités

Alors, tapons-nous sur le nez - Ça les fait toujours rigoler
Allez, tapons-nous, entre nous - Ça leur fera toujours de gros sous
Quand ils nous vendront des canifs - Et des idées malsaines
Pour que nos petites vies s'enfouissent - Dans la violence et la haine
Alors quoi, on va coucher dehors - Sous les ponts, sous des ponts d'or
Que d'autres auront construits pour aller de leur cuisine - A leur living...

Leur living-room - C'est pas du flan, c'est pas du vent
C'est le living-room des vieux singes savants - Living... Living... Living...room

Nous sommes tous nés, mon ami - Nous sommes tous vivants, c'est inscrit
Dans notre œil, tu vois, au fond ça luit - D'une envie de vivre, d'une envie
De parcourir le monde - Cette bonne terre si gironde
Mais non, mais non, voilà qu'on nous gronde !
Car sans laisser-passer - Faut pas se laisser aller
A rêver d'une autre vie, mon ami, - Non, faut pas rêver
Car pour rêver, faut des «laisser-passer» - Du papier, pour passer sa vie

De l'autre côté du pont, des ponts d'or, dehors
Y'en a des tonnes, c'est pas qu'on les ignore
Car on les voit souvent passer de leur cuisine - A leur living...

Voilà comment, quand on y pense - Nous sommes tous devenus des éléphants
Des gnous, des girafes, des orangs-outangs - Dans nos réserves sous surveillance
Et qu'on n'aille pas s'égarer - En troupeau ou bien tout seul, isolé
Dans les réserves d'à côté - On est sûr de tomber sur un os
Un ostéopathe de première - Qui vous démembrera, c'est son affaire !
De vous faire passer l'envie - Des voyages interdits

Interdits dans nos vieux pays - Où seuls de vieux, de très vieux singes sont assis
Dans leur cuisine, ils gambergent - Pour améliorer leur living...
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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 09:02
Le tricot, le retour!

Un cadeau d'anniversaire à faire et une idée qui arrive : une bonne grosse écharpe bien moelleuse. Flute, c'est la fin de l'hiver, pas moyen de trouver une belle écharpe pour homme.

En même temps j'avoue, je n'ai pas trop cherché. Parce que très vite j'ai eu envie de ressortir mes  aiguilles à tricoter qui n'avaient plus vu le jour depuis une éternité.

J'ai écumé les merceries pour trouver une laine douce qui ne soit pas 100% acrylique et qui se tricote en aiguilles 6 à 8. Pas gagné! Et un modèle en prime? Non là, faut pas rêver : pour les hommes, très peu de modèles dispos voir pas du tout.

Pas grave, un petit papotage avec la vendeuse de chez Phildar et c'est parti pour un fil d'un joli bleu,
au nom qui fait rêver (Galapagos), 50% laine - 20% alpaga - 30% acrylique. Pour le modèle, une base simple : 28 mailles tricotées en côté 2/2 aiguille n°8.

3 soirées et 4 pelotes plus tard, cela donne une grosse écharpe de 2 mètres que je dormirais bien avec tellement elle est douce. Ah oui, mais j'avais oublié : c'est pour un cadeau!

CIMG0006.JPG
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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 13:29
Depuis quelques semaines, je m'efforce de faire entrer la sincérité partout et tout le temps dans ma vie. Et oui, je me suis rendue compte que c'était loin d'être le cas. La claque!

J'ai réalisé combien mes "petits arrangements avec la vérité", étaient nombreux, déjà dans mon quotidien.
- Je suis en retard. Réflexe bien ancré : c'est à cause du métro, de ma concierge qui m'a retenue...Mais en fait non, c'est juste parce que j'ai trainé en route ou que je suis partie trop juste de chez moi!
- J'annule un diner dehors. Réflexe : je suis malade, j'ai un empêchement de dernière minute. Mais en fait non, c'est juste que je suis claquée et que ce soir, mon envie est de rester chez moi au chaud.


La peur de blesser, d'être jugée, la non confiance dans mon ressenti, l'impossibilité d'assumer mes envies...autant d'excuses qui me servaient d'alibis pour ne pas rentrer dans la sincérité, dans le fait d'exprimer sans détour  et sans déguisement, mes émotions, mes envies et mes pensées.

S'y attaquer, c'est un gros chantier, mais très vite, je me suis rendue compte combien cela change la vie, à plus d'un titre :
- ne plus être dans le mensonge tout court, le mensonge par omission ou la semi-verité, ça désembrouille la tête déjà bien remplie par ailleurs;
- ça
débarrasse des non-dits qui mettent mal à l'aise, qui créent des malentendus qui s'accumulent;
- ça évite de ruminer, de tourner en rond sur un évènement ou une parole qui a blessé ou énervé;
- ça instaure un dialogue qui fait sauter des verrous internes, Qui oblige, si on veut rentrer vraiment et rester dans cette sincérité, à aller chercher des compréhensions sur notre fonctionnement, à se remettre en question.

Le tout étant de ne pas oublier les fleurs. Parce que vouloir être sincère, quand on s'est tu pendant longtemps, ça donne parfois du format "boulet de canon". Et là, bonjour les dégâts.
Même si le fond est juste, la forme blessante atteint l'autre de plein fouet et peut envenimer la situation au lieu d'amener un dialogue doux et posé.

J'ai encore du boulot, pour atteindre un niveau de sincérité de 100%; et encore plus pour le 100% avec les fleurs. Du moins aujourd'hui, j'arrive à reconnaitre et m'excuser quand j'ai été "trop", ce qui n'était pas gagné pour une tête de cochon comme moi!

En tout cas, une chose est sûre : je me suis bien rendue compte que je n'avais pas à avoir peur de la sincérité, bien au contraire.

Picnik-collage-copie-2.jpg
Photos Thalie
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 09:17

J'avais oublié ce groupe découvert lors d'un voyage au Québec. Merci Gwen! Le CD était perdu parmi les autres. Un plaisir de les retrouver. Ca me rappelle mes groupes bretons...! Je résiste pas, je vous mets deux chansons.

La première ne leur ressemble pas trop, mais elle est sympa. Et le clip donne le sourire et un grand bol d'air frais. D'ailleurs, ils annoncent eux même la couleur : "Tant qu'on aura d' l'amour", chanson naïve.


Extraits (intégrale ici)
Depuis qu'on a lâché prise - On voit de la couleur dans les zones grises
On apprécie les p'tites choses - Trop d'attentes vaines rendent la vie morose
À c't' heure si on a l' vent dans face en partant
Ben, on s' dit qu'on l'aura dans l 'dos en rev'nant
Ou vice et versa - On s' bâdre pu avec ça


Mais sinon, les Cows Boys Fringants c'est plutôt de la chanson engagée genre celle-ci. Tention, ça chauffe les oreilles!


Pour les paroles, c'est par là
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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 07:39
A la question du portrait chinois "quelle personnalité aurais-tu aimé être", j'ai répondu un jour, quasi-spontanément "Simone Veil". Je n'ai pas bien su expliquer pourquoi, mais la réponse est venue toute seule...en même temps que je me disais "bonjour la modestie Nath"!

Aujourd'hui, je vois Madame Veil entrer à l'Académie Française, et  j'ai envie de lui rendre un petit hommage à mon niveau. Mais pourquoi cette femme me touche-t-elle autant?

Parce que pour moi, elle incarne la force de caractère, le courage, le pardon, la droiture, l'humilité, l'altruisme
, la bienveillance, la dignité.

Elle s'est mise au service  des autres, de la communauté de tous les Hommes sans distinction.  Sans jamais renier ses idées, ses convictions, ses valeurs.  Sans jamais cacher ses accords ou ses désaccords, même au sein de sa famille politique. Sans jamais non plus, rechercher les honneurs et la reconnaissance, qui peuvent devenir de bien pervers moteurs.

C'est une des rares personnes qui dans la jungle politique, me donne l'impression de pouvoir se regarder dans une glace sans craindre le reflet qu'elle y voit. Bien au contraire, elle ne peut qu'en être fière...mais ce n'est pas le genre non plus.

Dixit un sondage récent, Madame Veil est la femme préférée des Français. En voilà une bonne nouvelle.

Merci Madame

4e4a15b6-b7a0-11dd-a04d-b32c70febbf2.jpgPhoto AFP via le Figaro
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