On a gagné, quand tout est perdu
et qu'on continue.
Depuis plusieurs mois je suis en lutte avec moi-même, mes peurs, mes blocages, mon orgueil, mon égo...tout un tas de monde! D'où des difficultés à être dans l'action, des hésitations à n'en plus finir qui me bloquent, des doutes et des croyances profondément ancrés qui me plombent Bref, tout ce qui entretient le sac de noeuds.
Je les vois de mieux en mieux, les composantes de ce sac de noeuds, mais ce n'est pas pour ça que j'arrive à les dépasser! Ce qui a un côté flippant, même si je sais qu'il faut du temps.
Après avoir cru à une phase de fainéantise aigue, j'ai admis que cela faisait partie de mes difficultés personnelles tout ce chemin. Fatiguant mais cela en vaut vraiment la peine.
Sauf que selon mon état de fatigue et de déprime, le discernement, la confiance et la foi se font la malle...et je baisse les bras. Dans ces moments là, je crois que je n'y arriverai jamais, j'ai envie de tout plaquer. Et je peux me laisser entrainer très très loin.
Jeudi dernier, j'étais dans cet état d'esprit. Je venais de passer deux jours à lutter avec moi même pour organiser le Café Créa de février, entre autre. Le matin même du Café Créa, je n'avais qu'une envie : rester sous ma couette. Pourtant j'adore ces moments de convivialité et de partage. Mais quand je suis dans cet état, j'oublie le plaisir que j'ai à organiser, animer, rencontrer. Ce qui m'a fait y aller? En toute honnêteté, ce matin là, ce n'était ni l'envie ni le plaisir. C'était simplement savoir que 13 personnes m'attendaient que je ne pouvais pas planter au dernier moment.
Et puis, comme toujours, être dans l'action de quelque chose qui me plait, m'a remis d'aplomb et dans l'enthousiasme. Mais le soir, j'ai replongé : "j'y arriverai jamais, cette lutte est trop fatiguante".
Et c'est alors que quelqu'un m'a dit cette phrase magique : on a gagné quand tout est perdu, et qu'on continue.
Un déclic et un encouragement formidables qui ne me quittent plus.
S'accrocher, perséverer, garder espoir malgré les obstacles et les difficultés. Tenir le cap, et se rendre compte qu'à chaque fois qu'on le fait, derrière le cadeau est énorme. Parce que cette action
- remet sur les rails,
- permet de voir puis de comprendre puis, petit à petit, de dépasser quelque chose,
- entretient la dynamique du changement,
- amène aides et signes positifs aussitôt derrière. A charge pour moi de bien vouloir les voir...
En complèment de cette citation, je mettrais une trouvée sur Facebook hier : "Life begins at the end of your Comfort Zone" (Neale Donald Walsch).
La vie commence là où se termine ma zone de confort...